D'Artagnan hors-la-loi 2015 - 2016
Impétueux interprètes, ils ont un jeu efficace et séduisant.
Télérama
Le texte de Grégory Bron, nous gratifie d'alexandrins joyeux et parfois potaches avec des répliques propres à déclencher le rire.
Reg'Arts
Des grands artistes et des maîtres de l’épée :
tout en se battant sur scène, ils parlent en alexandrins,
avec beaucoup de charme et d’humour !
Le Républicain Lorrain
Une épopée au rythme effréné, frénétique et frétillant...
le tout en alexandrins, sinon ça serait moins drôle !
Est Républicain
C’est un bien petit maître celui qui n’assujettit que le réel. La vraie tentation c’est vouloir beaucoup plus : l’estime de soi, le geste gratuit, la quête de l’impossible, défier les lois, tuer le législateur, bref être sublime. Alors voilà, D’Artagnan débarque de sa province, provoque trois mousquetaires, tombe amoureux, affronte une floppée de gardes dans des combats hallucinants, traverse deux fois la manche et se heurte de front au Cardinal.
C’est une épopée haletante ! - n’en doutez pas - une narration décomplexée - puisqu’on vous le dit - mais aussi un gant jeté à l’esprit de sérieux, au matérialisme bourgeois, à toute médiocrité, le tout en alexandrins sonnants et trébuchants - gardez la monnaie !
D'Artagnan Hors la loi Bande-Annonce from Acte 2 on Vimeo.
de Grégory Bron
avec Serge Balu, Grégory Bron, Benjamin Dubayle,
Vincent Dubos, Jean-Baptiste Guintrand,
Emmanuel Monier, Virginie Rodriguez
combats Julien Hannebique
production AFAG Théâtre
tournée saison 2015-2016
La Compagnie AFAG (au fond à gauche) nous présente D'Artagnan hors-la-loi qui, ne désemplit pas pour une simple et bonne raison: la qualité de leur spectacle. Il est à couper le souffle, drôle, surprenant et le texte dénonce un combat réel. Ces sept comédiens sont pleins d'énergie du début à la fin ; pas un seul ne relâche ne serait-ce qu'une seconde. Virginie Rodriguez joue plus de cinq personnages en même temps. Les comédiens pendant les combats alternent les rôles. Ils sont tantôt mousquetaires, tantôt gardes du cardinal ce qui est amusant mais aussi très impressionnant. La mise en scène, originale, assure une grande fluidité et les combats d'épée sont spectaculaires. Grégory Bron qui joue Atos, a réécrit la pièce en alexandrins et en rimes ce qui donne du rythme et du charme au spectacle.
D’Artagnan hors-la-loi signe la performance physique et artistique de comédiens qui manient aussi bien l’épée (la vraie) que le verbe. Sur la scène de l'espace Alya, s'ouvre en fanfare la pièce de Grégory Bron, auteur et comédien, avec un combat entre d'Artagnan et des gardes habillés en hommes de la sécurité contemporains. Parce que oui, nous n'assistons pas ici à une énième adaptation mais à une création. Fan de la première heure de Dumas, cet artiste a décidé de se lancer dans l'écriture d'un texte qui respecterait la trame narrative du roman, tout en l'adaptant à nos problématiques actuelles. Avec le tour de force d'écrire en alexandrins et le souci, constant, de tenir en haleine le public. Cela donne une pièce particulièrement dynamique, qui ne s'essouffle pas. Vêtus de costumes d'époque, les comédiens ont tous appris à manier le fleuret et à se battre lors d'affrontements d'une précision étonnante et d'un esthétisme à saluer. D'autant plus qu'ils les mènent en se parlant avec humour, légèreté et répartie.La pièce file à vive allure, transportant un public galvanisé par un spectacle d'une simplicité enthousiasmante. Mention spéciale pour Vincent Dubos, qui interprète un cardinal au flegme comique, et à Virginie Rodriguez, alias Constance Bonacieux. Seule femme sur scène, elle arrive à affirmer sa présence parmi tous ses hommes bruyants et virils, grâce à un caractère bien trempé, un esprit vif, une maîtrise de l'épée, une voix rocailleuse, et une touche certaine de drôlerie. Voilà là un bel hommage à Dumas. Et, plus que ça, au sens de l'honneur et de la justice.
Le spectacle me réjouit tout autant que le précédent ; et plus encore ! L’engagement du texte, toujours en alexandrins, porte une thématique, que dis-je un combat ! salutaire. S’indigner c’est bien, mais désobéir c’est mieux ! Le rire est décidément l’arme du peuple et devrait être la terreur des tyrans !
Impétueux interprètes, ils ont un jeu efficace et séduisant. Et font surgir, au rythme de vifs combats à l'épée, le sel du récit et les caractères des personnages. Sans se priver de quelques sauts opportuns dans l'actualité, avec la complicité du public.
La compagnie Afag nous propose une version des trois mousquetaires à faire se retourner Alexandre Dumas dans sa tombe, retourner de rire bien entendu.
Cette jeune troupe, à l'audace et l'irrespect profondément jubilatoires, incarne sans coup férir une foule de personnages à eux sept.
La trame bien connue des trois mousquetaires leur est prétexte à des scènes d'anthologie qui s'enchaînent à un rythme d'enfer. Le tout avec des combats à l'épée saisissants, ils sont tous de sacrés bretteurs.
Le texte de Grégory Bron, nous gratifie d'alexandrins joyeux et parfois potaches avec des répliques propres à déclencher le rire.
Sept comédiens pour une vingtaine de personnages, d’Artagnan, le roi, la reine, les mousquetaires affrontant dans des combats hallucinants les gardes du cardinal : tout le monde y est. Une épopée au rythme effréné, frénétique et frétillant... le tout en alexandrins, sinon ça serait moins drôle !
A couper le souffle, à pleurer de rire. Du grand spectacle ! Les combats s'exécutent à un rythme effréné, avec une précision sidérante. C'est comme dans un film de cape et d'épée, sauf que là c'est en direct, sans deuxième prise possible. Les tirades, les bons mots, les trivialités, sont dits en alexandrins. Très classe et drôle de bout en bout. A voir absolument.
Des grands artistes et des maîtres de l’épée : tout en se battant sur scène, ils parlent en alexandrins, avec beaucoup de charme et d’humour !