Embrassons-nous Folleville !2013 - 2014
On est conquis et réjoui par la cocasserie potache
d’Embrassons-nous, Folleville!
Télérama
Cocasse et enlevé... Romane Bohringer excelle dans le registre comique, ses partenaires sont au diapason.
Le Figaro
Dans cette pièce, ménée par des comédiens qui chantent et se déchaînent, Pierre Pradinas lâche sa folie artistique
et nous enchante.
Pariscope
d'Eugène Labiche
mise en scène Pierre Pradinas
avec
Romane Bohringer, Gabor Rassov,
Matthieu Rozé, Thierry Gimenez et Xavier Aubert
musique Dom Farkas et Thierry Payen
scénographie Orazio Trotta et Pierre Pradinas
costumes Danik Hernandez
assistante mise en scène Sabrina Paul
maquillage et coiffure Catherine Saint-Sever
réalisation décors et costumes Atelier du Théâtre de l'Union
maître d'armes Patrice Camboni
chorégraphie Lionel Desruelles
production tournée Acte 2
en accord avec La Pépinière Théâtre,
Théâtre de l'Union, Centre Dramatique National du Limousin
Embrassons-nous Folleville !
Labiche se moque de l’institution du mariage. Un père y est si déterminé à marier sa fille qu’il déborde littéralement d’affection pour son futur gendre. Ce dernier, faible, se laisse entraîner alors qu’il n’éprouve aucun sentiment pour la fille, qui d’ailleurs ne l’aime pas non plus… Avec une troupe qu'il connaît bien, au centre de laquelle on retrouve avec un immense plaisir Romane Bohringer, Pierre Pradinas donne libre cours à son talent pour la comédie. Et derrière la légèreté du ton, on trouve chez Labiche une profonde, pertinente et très moderne remise en question de la classe dirigeante de notre société.
Un Labiche ébouriffant... Excellent spectacle... Nous voyons là ce qui fait la grâce, la magie, la joie du théâtre... On passe une heure qui porte à son sommet, grâce à une mise en scène merveilleuse d'invention et d'entrain burlesques, le génie de Labiche.
Pierre Pradinas déploie son ébouriffant sens du burlesque. Les acteurs ont l'air de " toons " directement sortis de chez Tex Avery. Délirant !
Ne manquez pas la reprise de ce spectacle (…) tout commence paisiblement pour finir dans un capharnaüm impressionnant. (…) Romane Bohringer, avec un sacré sens du comique est épatante dans la colère comme dans la joie.
Folle gaieté ! Romane Bohringer impose sa clarté, son jeu précis et acéré, entrainant dans son sillage lumineux une troupe de comédiens virtuoses. Des comédiens heureux d'être là, de partager la folle gaieté de Labiche avec un public au taquet.
La comédie de Labiche revisitée par Pierre Pradinas avec une Romane Bohringer épatante! Cocasse et enlevé... Romane Bohringer excelle dans le registre comique, ses partenaires sont au diapason.
Lorgnant du côté de l'opéra-bouffe, Pierre Pradinas opte pour un divertissement hilarant rondement mené par une distribution épatante et survoltée. Irrésistible en chevalier, Matthieu Rozé, est pris en étau entre les membres survoltés d'un impétueux trio. En premier lieu le marquis,Thierry Gimenez, fait une composition magistrale. Ensuite, la promise, auquel aucun élément matériel ne saurait résister. Romane Bohringer virevolte avec élégance et montre un vrai tempérament comique. Enfin, Gabor Rassov met sa haute silhouette et son humour à froid au service du vicomte. Avec Xavier Aubert, en valet et chambellan, ils délivrent une prestation chorale imparable au service d'un spectacle récréatif et jubilatoire.
Peulplé de couplets chantés dans un play-back complétent dingue, parsemé de duels à l’épée, de vases fracassés et de giclées de lentilles, ce grabuge extrèmement ludique décoiffe, claque, hystérise à tout-va. Sens du spectacle, amour du jeu et du partage : l’idée est payante, dopée par des acteurs en surrégime. On succombe à force de rire.
Pierre Pradinas donne un sérieux coup de jeune à cette pièce de Labiche. On rit beaucoup. En effet il a rajouté nombre de gags hilarants, play-backs allègrement assumés créant des scènes d'anthologie comme un inénarrable duel ou encore un repas qui se termine à coups de lancers de lentilles. Voilà une adaptation parfaitement réussie. Le public venu nombreux en ce soir de première n'a apparemment pas boudé son plaisir, applaudissant à tout rompre des comédiens visiblement heureux, saluant sur un plateau dévasté, avec talent et efficacité.