Acte 2

Les Vies de Swann2020-2021

Coup de cœur de la presse Avignon Off 2018

 

Une extraordinaire pépite, drôle et cocasse, tragique, 
tenue et bien menée.
Figaroscope


C’est beau, inspiré, touchant et on sort de ce spectacle merveilleux au sens étymologique du terme, totalement retournés.

La Provence

 

On rit beaucoup, on est surpris, attendri, ému, choqué... Le jeu des comédiens se moule joyeusement dans ces aventures burlesques, parfois violentes.

La Marseillaise

 

A la manière d’un Woody Allen dans un scénario qui pourrait s’intituler « tout ce que voulez savoir sur votre vie future familiale et professionnelle sans oser le demander », Les vies de Swann met en scène les aventures mouvementées et transgressives d’une famille gentiment déjantée qu’incarne avec une belle énergie un quatuor de bons comédiens.

L’Art vues

 

Dans Les Vie de Swann, le héros devient père d’un bébé, Swann, aux étranges pouvoirs. Contrairement à la figure proustienne partie à La Recherche du temps perdu, celui-ci se projette dans l’avenir qu’il donne à voir à son père.

La Terrasse





texte et mise en scène 
Marc Citti

avec
Elise Larnicol, Marion Harlez Citti,
Arnaud Dupont, Marc Citti


collaboration artistique - costumes - scénographie 
Delphine Ciavaldini 
lumières
Jean-Luc Chanonat
chorégraphie
Cécile Bon 

Production Acte 2, AMVK


la pièce
Mathieu, auteur en quête de succès, et Hannah ont un petit garçon d’un an, Swann, doté du pouvoir extraordinaire de se projeter dans l’avenir et d’exposer ainsi à son père les différentes étapes de sa vie future. Armé d’un imaginaire aussi sauvage qu’enfantin, le duo se transporte donc chaque nuit dans des aventures mouvementées, dangereuses, transgressives, comiques ou merveilleuses : celles des vies de Swann...

note de l'auteur
Avec Les vies de Swann, l’idée est de venir clore un tryptique commencé avec Kiss Richard, créé au festival d’Avignon 2013 et poursuivi avec Le temps des suricates, créé au théâtre des béliers parisiens en 2014, (nul besoin, cependant, d’avoir vu les deux premiers volets pour comprendre et apprécier le troisième) mettant en scène les aventures tour à tour échevelées, burlesques, fantastiques ou mélancoliques de Mathieu Scarifi, artiste tourmenté, parfois valeureux et toujours inadapté au monde qui l’entoure. Cette fois-ci, le voilà affublé d’un bébé aux étranges pouvoirs : Swann. Celui-ci, par le truchement d’un jeu nocturne, va entrainer son père dans des voyages prospectifs à travers le temps lui faisant ainsi découvrir les différentes vies auxquelles il va devoir se colleter en grandissant. À moins bien sûr que ce soit Mathieu, incorrigible rêveur éveillé, qui prenne ses peurs et ses désirs pour des réalités... 
Le projet, après un seul en scène et un duo joué en huis clos, est également de proposer un troisième objet théâtral plus ambitieux en termes de scénographie, de nombre de personnages et d’imaginaire scénique.

                                                                                         Marc Citti


Dans l'Œil d'Olivier
La pièce, Les vies de Swan, aurait pu être sous-titrée l’art d’être un père anxieux ! Depuis 2012, Marc Citti a inventé un personnage, l’acteur Mathieu Scarifi, qu’il a promené dans deux spectacles, Kiss Richard et Le temps des suricates. Disons-le tout de go, Mathieu est une sorte d’avatar de Citti, avec ses angoisses et ses interrogations. Pas besoin d’avoir vu les deux premiers opus de cette trilogie pour aborder le dernier mouvement. Mathieu est devenu père. Mais comme il met toujours plus de temps que la normale, il a cinquante ans. On n’aborde pas la paternité de la même manière, c’est certain. Avec l’âge, il n’a pas seulement donné la vie à un petit être, il s’est mis à pondre des textes. Devenu auteur en quête de succès, sorte de Woody Allen parisien, Mathieu est une personne complexe qui joue généreusement avec ses névroses, ses ratages et surtout ses peurs.

La grande force de ce spectacle réside dans sa conception. Tous les soirs, lorsque Mathieu va vérifier que le petit Swan dort bien, il engage avec l’enfant un jeu. La règle est simple : comment sera ta vie petit bonhomme ? Ces songes éveillés nous plongent dans la réalité, par toujours simple, d’une vie à construire. Cela résonne en écho à nos propres expériences et espérances. Citti est naturellement parfait dans ce rôle qu’il s’est taillé sur mesure. Arnaud Dupond incarne avec brio Swan, du berceau à l’âge adulte. Elisa Larnicol est une mère formidable. Marion Harlez Citti se glisse adroitement dans chaque personnage qu’elle doit interpréter. De son écriture et mise en scène vive et tonique, Marc Citti nous entraîne dans son histoire rondement et habilement menée. On conseille vivement.


La Provence

Swann, qui n’est pas ici un personnage de Proust, est le fils de Mathieu et de sa femme Anna. C’est un petit garçon d’un an qui a le pouvoir de nous projeter dans l’avenir. Chaque soir, Swann fait découvrir à son père des moments de leur vie à venir. Drôles, burlesques, tendres ou tristes, et du coup nous voici invités dans une famille déjantée incarnée par quatre comédiens magnifiques, experte en l’art de nous faire passer du rire aux larmes. Si le duo père-fils nous touche à ce point, c’est qu’il représente la quintessence de l’amour dans ce qu’il a de plus pur, et dans la manière dont il évoque la force de la transmission. La mère en contrepoint apporte quant à elle la part de résilience nécessaire au bon déroulé de la fin de la pièce. Quant à la bonne qui est aussi la fiancée, on pourrait affirmer qu’elle représente l’élément extérieur à la famille, ou pourquoi pas l’œil bienveillant du spectateur. Ce qui frappe dans « Les vies de Swann » imaginées par Marc Citti qui interprète le père, et qui signe aussi la mise en scène c’est son humanité. Du burlesque de certaines situations, on passe sans crier gare à des moments d’une gravité extrême. Et surtout on célèbre dans une sorte de mentir-vrai romanesque la puissance des songes, l’art de raconter des histoires et l’inventivité dans toutes les formes de narration. C’est beau, inspiré, touchant et on sort de ce spectacle merveilleux au sens étymologique du terme, totalement retournés.

 

Le Figaroscope
Les Vies de Swann, écrit, mis en scène et joué par Marc Citti. Une situation très originale avec un enfant, Swann qui a le pouvoir de se projeter dans l’avenir et raconte à son père leur devenir. Ajoutons une maman et une jeune fille à apparitions changeantes (Marion Harlez-Citti, qui ressemble beaucoup à sa maman Christine Citti, sœur de Marc !). Une extraordinaire pépite, drôle et cocasse, tragique, tenue et bien menée.

La Marseillaise
On avait applaudi Le Temps des Suricates en 2017. Marc Citti revient avec Les vies de Swann et réussit un coup de maître. Comédien, metteur en scène, il faudra désormais le classer dans le panthéon des auteurs dramatiques contemporains, vivants. Marc Citti traite avec ingéniosité un sujet qui relève d’une science-fiction bien connue : celle qui défie la notion de temps. Il nous entraine dans son univers où se fracassent toutes les émotions. On rit beaucoup, on est surpris, attendri, ému, choqué… Le jeu des comédiens se moule joyeusement dans ces aventures burlesques, parfois violentes. Cet étonnant quatuor parvient même à nous faire entrer dans le cerveau de l’auteur et l’on finit par s’interroger : ces vies ne sont-elles pas en fait, les vies rêvées de Mathieu sans doute tétanisé par l’idée qu’un jour l’inspiration le fuira ? Avec Swann on pense bien sûr à Marcel Proust, un Proust négatif, puisqu’ici Mathieu court à la recherche du temps à venir. Par la maîtrise de l’écriture dramatique de Marc Citti. Il y parvient au-delà de toute espérance.

L’Art vues
A la manière d’un Woody Allen dans un scénario qui pourrait s’intituler « tout ce que voulez savoir sur votre vie future familiale et professionnelle sans oser le demander », Les vies de Swann met en scène les aventures mouvementées et transgressives d’une famille gentiment déjantée qu’incarne avec une belle énergie un quatuor de bons comédiens. Parmi eux Marc Citti, auteur, metteur en scène et acteur de la pièce, qui a travaillé avec les plus grands metteurs en scène dont Patrice Chéreau, et nous fait marcher à fond dans cette histoire incroyable.

La Terrasse
Dans Les Vie de Swann, le héros devient père d’un bébé, Swann, aux étranges pouvoirs. Contrairement à la figure proustienne partie à La Recherche du temps perdu, celui-ci se projette dans l’avenir qu’il donne à voir à son père. La fibre autobiographique qui a inspiré les deux précédentes créations ne se dément pas : « j’ai écrit cette pièce quand je suis devenu papa ; j’ai eu envie de m’amuser sur ce thème-là. Dire mon bonheur et jouer avec mon angoisse. » En explorant toutes les nuances de la veine tragi-comique.

La Petite Revue
Mathieu, auteur dramatique en manque de reconnaissance, et sa femme Hannah ont un petit garçon d’un an, Swann. Ce dernier a le pouvoir de se projeter dans l’avenir : chaque soir, le père et le fils découvrent ainsi des moments de vie qui auront lieu cinq, dix ou trente ans plus tard. Le texte de Marc Citti, profond et drôle, est servi par quatre comédiens. Arnaud Dupont trouve en permanence l’équilibre parfait entre enfance et maturité. Son épouse aimante mais épuisée par Mathieu, est très touchante. Nous souhaitons une longue et belle vie à ce spectacle d’une grande humanité.

Froggy's delight
Swann est l'enfant de Mathieu et d'Hannah. Le pouvoir magique de Swann lui permet de projeter son père (auteur de théâtre) dans l'avenir et de le voir à différentes étapes de sa vie. C'est leur jeu à tous les deux la nuit : se transporter dans ces aventures extraordinaires qui seront sa vie.

Avec "Les Vies de Swann", Marc Citti a su trouver le bon dosage. C'est à la fois ludique et profond et ce jeu permanent d'allers-retours entre présent et futur permet de multiples clins d'oeil et de belles idées.

Il y a beaucoup de délicatesse dans l'écriture de Marc Citti qui cache derrière un humour à la Woody Allen un vraie émotion . Et sa mise en scène d'une belle simplicité qui, avec rien, fait voir de nombreuses images drôles, tristes ou rocambolesques par le talent des comédiens est remarquable.

Le quatuor, en osmose totale, s'avère absolument convaincant : Elise Larnicol explosive et décalée, Marion Harlez-Citti pertinente et touchante dans tous ses personnages, Marc Citti très fin et Arnaud Dupont compose un Swann particulièrement émouvant.

On ne peut être que gagné par "Les Vies de Swann" qui embarque le spectateur dans un univers inattendu et palpitant.

Une pièce sur la vie et le temps qui passe. Une vraie pépite qui traite de la société d'aujourd'hui autant qu'elle est universelle. Une merveille.

Jenaiquunevie

Les vies de Swann au Studio Hébertot : une série de tableaux bâtis sur l’énergie de Marc Citti, une histoire attachante d’amour père-fils qui affrontent ensemble la vie de l’un et les angoisses de l’autre.

Les parents sont debout, dos au public, au fond de la scène. On voit une jeune femme couchée, un enfant en pyjama sur un banc incliné. Mélanie, ma baby sitter, est profondément endormie. Entre maman. Bonsoir, Mélanie

Swann a un an, son père en a cinquante, sa mère se noie dans sa vie professionnelle, chacun des deux est attaché à de fortes racines, religieuses, culturelles. Swann, pour s’endormir, a inventé un jeu avec son père, ils imaginent leur future vie. Dans cette vie, Swann traverse les âges, il grandit, rajeunit. Il se découvre, découvre la vie. Dans cette vie, Mathieu, son père, croise et recroise les pas de son meilleur ennemi, ce sont autant les vies de Swann que les vies du père de Swann.

La pièce est conçue comme une série de tableaux successifs, que j’ai reçus comme ces photos qu’on regarde sur la cheminée de ses amis quand un après-midi s’étire en langueur. Il y a celles qui vous amusent, celles qui vous parlent, celles qui ne vous parlent pas. Celles qui éveillent votre curiosité quand elles évoquent une culture, une religion, des racines qui ne sont pas les vôtres. De cette collection de hasard finit par se dégager un sentiment d’harmonie dont on devient un peu envieux, parce que l’herbe est toujours plus verte dans le champ d’à côté.

Des tableaux qui dessinent une belle histoire d’amour, l’amour entre un père et un fils, chacun rend l’autre plus fort, chacun est auprès de l’autre quand il le faut. Jusqu’au dernier tableau, la dernière partie que tout le monde perd, celle dont on garde l’espoir qu’en disant pouce la vie redeviendra un jeu.

Plus qu’aux tableaux successifs, c’est à cet amour père-fils que j’ai d’abord été sensible, dans cette pièce attachante qui tient sur la présence et la personnalité de Marc Citti, son l’énergie phénoménale occupe l’espace.









Galerie photos


en tournée 
de Janvier à Mars 2021
Les Vies de Swann