Acte 2

Paris Frou-Frou, la dernière séance2011 - 2012

 

 À voir au théâtre Déjazet à partir du 17 septembre 2010

 

En tournée :
Saison 2010-2011 et Saison 2011-2012
 


 

“Monsieur Roger (Frédéric Longbois) est le directeur d'un cabaret de revue minable situé non loin du célèbre Moulin Rouge, et qui s'appelle le « Paris Frou-Frou ».

René ou Renée (Michel Dussarat), en est au choix et simultanément le présentateur et la meneuse de revue, magicien et travesti, marin et fille à marins. Les affaires vont mal au « Paris Frou-Frou » et Roger songe à licencier René, qui, il faut le dire, va sur ses soixante-cinq ans, ce qui pour une meneuse de revue frôle le dépassement outrancier de la date de péremption. Monsieur Roger voudrait une meneuse plus fraîche et essaye de le faire comprendre à René(e), convoqué au Bureau au terme de la dernière séance de la saison, pour y recevoir sa lettre de licenciement. 
René(e) fait semblant de ne pas comprendre et se lance dans des numéros époustouflants qu'il souhaiterait présenter à la rentrée, pour la nouvelle revue. Tout ceci accompagné par Monsieur Mozzarella, le pianiste italien du cabaret.

“Paris Frou-Frou, la dernière séance” est un spectacle drôle, bien sûr : avec Michel Dussarat et Fredo Longbois, il serait difficile d'y échapper. C'est aussi l'évocation émouvante et tendre de trente cinq ans de revues, du monde exubérant du Cabaret parisien. 
Un sujet qui me touche, dans la mesure où moi-même, à soixante-sept ans et quarante-cinq ans d'estrades, je pourrais facilement m'identifier à René, à cette réserve près que Dudu a les plus jolies jambes de Paris, la plus fine des silhouettes, ce qui est loin d'être mon cas.”
Jérôme Savary

 



BA ParisFrouFrou
envoyé par bonneideeprod. - Regardez plus de courts métrages.

 

écrit et mise en scène par
Jérôme Savary
,
assisté de Nina Savary

avec :
Michel Dussarat, Frédéric Longbois, Philippe Rozengoltz (piano)

costumes : Michel Dussarat - lumières : Pascal Noël




"Michel Dussarat est un extraordinaire comédien. Il est capable de changer dix fois d’apparence en une minute. Pas seulement de costume (Fregoli le savait faire) mais de personnage. Il passe du petit garçon à la vieille rombière, du marin à la strip-teaseuse, du vieux général au lutin. Et ce dans le temps d’un claquement de doigts.

Il a été un formidable maitre de cérémonie dans « Cabaret » aux côtés de l’inoubliable Ute Lemper. Et depuis quatre ans, un peu partout à travers le monde, il a incarné le producteur dans « A la Recherche de Joséphine ». C’est en assistant à la dernière et quatre centième représentation  de ce spectacle qui me tient tant à cœur, que j’ai réalisé que Michel était soudain totalement libre. Lui restait le choix, après 35 ans de loyaux services au Grand Magic Circus  et ailleurs, de prendre sa retraite ou de s’inscrire au chômage.

Et bien : Ca sera ni l’un ni l’autre !

Dans la nuit, de retour à l’hôtel, j’ai commencé à écrire « Paris-Frou-Frou », un spectacle sur mesure, et que j’espère de haute-couture pour mon ami « Dudu ».

Il ne sera pas seul sur scène, mais accompagné par un génial Trial d’opérette, capable de chanter et de danser, de faire rire et d’émouvoir : Frédéric Longbois, ténor léger qui fait ses cent kilos faciles, mais tout en grâce et en délicatesse."

Jérôme Savary



figaroUne soirée qui divertit et enchante. Une soirée pour la jeunesse. Une soirée en musique avec le seul Philippe Rosengoltz au piano dans Paris Frou Frou : une fantaisie de music-hall avec le merveilleux Michel Dussarat - il a non seulement été une grande vedette du Magic Circus, mais dessiné les costumes plein d'imagination et de beauté quarante ans durant ! Ce ne sont pas des adieux, mais un lever de rideau (1h10 à peu près) qui met en valeur son talent pluriel, sa générosité, sa malice. Il a un merveilleux complice, très doué, en la personne de Frédéric Longbois. Dans les lumières de Pascal Noël, Jérôme Savary a écrit d'un trait vif et enjoué cette histoire de coulisses, très tendre pour le monde des paillettes, des travestis, du music-hall. Il le met en scène avec malice, assisté de sa fille Nina Savary. Armelle Héliot, Le grand théâtre du monde, Figaro-Blog


pariscopeLe fondateur du Magic Circus et sa troupe présentent deux spectacles dans la pure tradition : « Paris Frou-Frou. La dernière séance » et « Boris Vian. Une trompinette au paradis ». Qu’est-ce que la pure tradition ? Un humour potache, de la dérision, du décalage, de la musique, des textes, des costumes… Bref, un semblant de n’importe quoi au service de la bonne humeur et du spectacle. La nostalgie pointe le bout de son nez. Quand il est rouge, c’est drôle… Quand il se mouche de regret, cela l’est moins. La soirée commence avec « Paris Frou-Frou » écrit tout spécialement pour Michel Dussarat, créateur des costumes de tous les spectacles du Magic Circus… Et à ce titre, il est l’un des meilleurs. Il est aussi artiste, voix superbe, corps de sylphide, à 65 ans, on envie ce véritable Fregoli. Marie-Céline Nivière


laterrasseJérôme Savary a écrit sur mesure un spectacle drôle en forme d’hommage au cabaret pour le comédien protéiforme Michel Dussarat, aux apparences aussi virevoltantes que son talent.
L’inventif homme de théâtre qu’est Savary a imaginé pour l’acteur en perpétuelle mutation et pour son complice Frédéric Longbois une revue déjantée et exubérante.
René(e), meneuse de revue aux portes de la retraite, n’a plus la cote au « Paris Frou-Frou », cabaret minable situé p;agrave; quelques pas du Moulin Rouge. Monsieur Roger, la patron de ce bouge improbable, est bien décidé à virer René(e) et ses éternels numéros de marins er filles à marins, mais c’est sans compter sans le ressort créatif de ce phénix bien-nommé de la scène, qui renaît toujours le même et toujours un autre de personnage en personnage, et de son complice, le pianiste italien du cabaret : René(e) et Monsieur Mozzarella vont inventer une « dernière séance » visant à sauver leur peau, leur art et le « Paris Frou-Frou » où les affaires vont mal…
Savary s’amuse et rend hommage à tout ce qu’il aime du music-hall en cette pièce pour un acteur et mille visages
. C. Robert. Hors-Série Avignon


figaroscopeJérôme Savary, qui signe ici les textes et la mise en scène, a ses inconditionnels et ses détracteurs. Les premiers saluent l'homme de spectacle, capable de passer avec un égal talent du tragique à la gaudriole, tandis que les autres déplorent son côté cabotin, ses provocations. Et, franchement, on ne peut que se réjouir que Savary continue à faire du Savary ! Pas question pour ce saltimbanque de 67 ans (dont 45 de tréteaux) de s'acheter une conduite. Bien sûr, on peut reprocher quelques longueurs à Paris frou-frou, mais on applaudit la performance de Michel Dussarat dans le rôle du meneur de revue vieillissant, prêt à toutes les concessions pour sauver son emploi dans un cabaret minable. On se replonge avec délice dans les années frondeuses du Grand Magic Circus. Annie Grandjanin


laprovencePendant près d'1h10 menées tambour battant, on a vu du Savary dans le texte, avec des plumes, de la couleur, des blagues à mi-chemin des poumons et des genoux, du swing, du jeu virevoltant, des voix vives (Frédéric Longbois, formidable) et une fantaisie qui n'hésite pas à s'appeler comme telle.
Parmi 
des passages très réussis, on retrouve Savary qui se moque de Savary en reprenant, telle quelle, une scène du Roman d'un acteur dans lequel Caubère le parodiait, inaudible sous son feu d'artifice un rien désuet. Fabien Bonnieux


lestroiscoupsComme au temps du Magic Circus, Jérôme Savary et sa troupe font la fête avec un spectacle haut en couleur : « Paris frou-frou, la dernière séance ».  Une prestation qui fait mouche à l’heure où le débat sur les retraites bat son plein. Un cabaret de circonstance, donc, qui devrait ravir les fidèles du metteur en scène.  
Les déboires du « Paris frou-frou » font donc place à une belle prestation, portée par un acteur touchant (Michel Dussarat, fidèle compagnon de route de Savary), parfait dans son rôle de transformiste rêveur sérieusement engagé sur la douce pente de la décrépitude. René se lance dans son plus grand numéro et campe tour à tour tous ses personnages les plus fous, hommes, femmes, animaux… pour convaincre M. Roger qu’il peut être à lui seul le présentateur et la meneuse de revue qu’il recherche. C’est alors un grand et long défilé de costumes qui se déroule sous nos yeux d’enfants ébahis : à paillettes, à plumes, qui encombrent ou qui dénudent, pas moins de quarante costumes tous plus délirants les uns que les autres, que l’acteur a lui même dessinés et collectionnés tout au long de sa carrière. On admire d’ailleurs la rapidité de transformation et l’habileté dont font preuve les comédiens, qui n’ont rien à envier aux acteurs de kabuki !


 

 


Paris Frou-Frou, la dernière séance