Acte 2

12 millimètres2018 - 2019

On rit énormément. Une prouesse d'acteur sur scène.
France Inter

Désopilant et émouvant. Epatant.
Le Parisien magazine

Surprenant Julien Boisselier, à la fois toturé, glaçant et touchant.
Un régal d'humour noir.
ELLE

Un regard audacieux, trangressif. Un objet étrange et prenant.
A nous paris

Julien Boisselier terriblement touchant et inspirant.
Pièce d'exception.
Le Journal des femmes


Fils d’un grand chef dont l’ombre tutélaire plane sans cesse, Jean-Jacques Detoque a suivi le chemin qui lui était destiné sans jamais se poser la question d’un autrement, d’un ailleurs. On le saisit à un quart d’heure du début de sa grande émission, le jubilé de ses 25 ans de carrière. Mais ce qui devait être une apothéose se transforme en apocalypse. Rien ne se passera comme prévu... 
Julien Boisselier livre un seul-en-scène vibrant, drôle et émouvant. Il signe ainsi une mise en scène moderne et singulière, mêlant effets vidéos, création musicale et performance culinaire ! 

 


au Théâtre de l'Oeuvre
30 représentations exceptionnelles 
du
 16 janvier au 24 février 2018
du mardi au
 samedi à 19h00
samedi 10 février à 17h00 


une pièce de
Vincent Juillet et Mélissa Drigeard

mise en scène et interprétation
Julien Boisselier

avec les participations amicales de
Frédérique Tirmont et Sara Giraudeau

musique Pierre Tirmont
collaboration artistique Morgan Perez et Leïla Moguez
lumières François Leneveu
conception vidéo Karim Adda
costumes Lacoste

production Acte 2 


au Théâtre de l'Oeuvre
30 représentations exceptionnelles 
du
 16 janvier au 24 février 2018
du mardi au
 samedi à 19h00
samedi 10 février à 17h00 



Il est tout seul sur scène et s’en sort comme un chef. Littéralement. Dans « 12 mm », Julien Boisselier interprète un cuisinier ultra-médiatisé fêtant ses 25 ans de carrière dans sa grande émission télévisuelle. Une consécration ? Plutôt le déclencheur d’une crise existentielle… Déjà auteurs de la série « Quadras », dans laquelle Julien Boisselier jouait un important rôle secondaire, le duo Mélissa Drigeard - Vincent Juillet remet le couvert avec cette pièce sur la gastronomie, passion de l’acteur, à l’origine du projet.
Mais s’il est question de volaille et de bons produits du terroir, la cuisine est ici une toile de fond pour parler de rêves d’enfant brisés, de filiation, des failles d’un homme qui aura passé sa vie dans l’ombre de la figure paternelle, grand chef multi-étoilé. Un spectacle mijoté à la sauce aigre-douce, tant il alterne moments drôles et graves, duquel émerge principalement la performance de Julien Boisselier, parfait dans ces changements de registres. Si le parti pris déstructuré de la pièce (avec l’insertion de parties filmées) est difficilement lisible au début du spectacle, il se révèle étonnamment émouvant sur la fin. En bonus : la malicieuse voix off de Sara Giraudeau, qui fait ici office de partenaire de ping-pong verbal pour Julien Boisselier.


Celui qu'on a connu dans le film "Je vais bien ne t'en fais pas" aux côtés de Mélanie Laurent, et aussi dans
 la série "Quadras" de M6, dévoile son talent pour l'humour et le drame, sur la scène du théâtre de l’œuvre avec son spectacle "12 millimètres". C'est l'histoire d’un grand chef, fils d'un grand chef, qui a suivi le même chemin sans trop se poser de questions, alors que ce n'était peut-être pas ce qu'il aurait voulu faire. On le saisit 15 minutes avant sa grande émission qui célèbre le jubilé de ses 25 ans de carrière, mais ce qui devait être une fête se transforme en drame. Rien ne se passera comme prévu… Julien Boisselier livre un seul-en-scène vibrant, déroutant, parfois drôle, surtout émouvant et saisissant. La mise en scène est moderne et atypique, entre le théâtre traditionnel et la vidéo. Un exercice expérimental étonnant, à voir...


L’histoire ? Celle d’un chef étoilé qui s’apprête à cuisiner, en direct à la télévision, ses recettes de « bécasse en tous sens ». Il est au sommet de son talent, à l’apogée de sa notoriété. Il engueule ses assistants, s’inquiète de son oreillette, s’énerve à cause d’un câble de 12 millimètres qui traîne à terre et dans lequel il pourrait bien se prendre les pieds et – qui sait ? – mourir de sa chute. La star cathodique n’est pas bien dans sa peau. Elle n’en peut plus de tout ce manège, les bécasses, la télé, l’oreillette et le reste. Sous couvert de frivolité, la représentation, très soignée, expose le malaise d’un homme qui, pour n’avoir pas choisi sa vie, se retrouve les mains pleines, mais le cœur vide. Julien Boisselier, acteur précis qu’on reconnaîtra à sa voix métallique, est pile au bon endroit du jeu. Ironique et triste, extraverti et dépressif. Sympathique spectacle que ce seul-en-scène.


Un peu de cynisme, une pincée d’humour noir, quelques gouttes de bizarreries, une performance d’acteur et on laisse reposer. Résultat : on découvre un Julien Boisselier en grande forme. L’acteur joue actuellement au Théâtre de l’œuvre, la carte de l’originalité dans « 12 millimètres », un seul-en-scène à la mise en scène audacieuse et énergique. Le texte raconte Jean-Jacques Detoque, un grand chef qui célèbre ses vingt-cinq ans de carrière et masque une folle et grande tristesse. On court l’applaudir !


Il déboule face à nous, en tenue de cuisinier, coiffe d’indien sur la tête, visage grimé de rouge. Il y a quelque chose de bouillonnant, de confus dans ses propos. Son personnage, un chef étoilé superstar du petit écran, s’apprête à célébrer ses 25 ans de carrière dans une émission télé événement. Le compte à rebours avant la prise d’antenne est enclenché. Réponses express au questionnaire de Proust soumis par une journaliste, digressions sur la vie, la mort et le poids écrasant de son père disparu, pieds qui s’emmêlent dans des câbles…
Peu à peu, l’angoisse et la tension montent, la machine s’embale et on assiste, en direct, à un « pétage de plombs » mémorable, une sortie de route phénoménale. Entre captation vidéo et prouesses culinaires exécutées en direct – ah ! le duo de bécasses qui n’en sont pas ! – face à un public complice, Julien Boisselier également metteur en scène, livre un solo désopilant, mais émouvant aussi lorsqu’il partage les questionnements existentiels qui le taraudent. L’acteur dévoile une palette qu’on ne lui connaissait pas. En chef toqué à fleur de peau, qui tente de « remplir du vide avec du rien », il est épatant.



Burn-out en cuisine. Jean-Jacques Detoque est un grand chef cuisinier qui a suivi la voie toute tracée par son père. Il est devenu la star des programmes culinaires télévisés et fête ses 25 ans de carrière dans son émission « Bonjour la France ». À quelques minutes du grand jubilé, Jean-Jacques est nerveux : autoritaire avec ses collaborateurs et caustique dans ses jeux de mots, Julien Boisselier se glisse parfaitement dans la peau de ce personnage.
Il nous fait rire, parfois à son insu, et se révèle extrêmement touchant tant ses failles sont à vif. En effet, dès le début, le chef se révèle obsédé par la mort et la chute. Mais pour compenser le cauchemar, les auteurs ont joué sur les clichés du programme culinaire pour un rendu fort savoureux : on a de l’accent du terroir forcé, de la tête de bécasse écrasée et du reportage en plein cœur de la Sarthe perchoise. En effet, le spectacle intègre la vidéo et le procédé s’avère particulièrement efficace au moment de l’interview menée par la journaliste de Psychologies magazine. Le chef est à vif, sur le fil du rasoir et le spectacle tout entier est un grand pétage de câble. Une belle performance d’acteur pour un texte tout en finesse.
Le mal contemporain qu’est le surmenage au travail est traité dans ce spectacle avec beaucoup d’humour, mais ce n’est pas tout, la pièce offre de belles réflexions sur les rêves d’enfance et les choix de vie qui nous laissent parfois à quelques millimètres du bonheur.


Dans 12 millimètres, Jean-Jacques Detoque, cuisinier égocentrique et star incontestée du petit écran avec Bonjour la France, va fêter ses 25 ans de carrière (1 356 émissions !). Il est à quelques minutes de son jubilé, un show télévisé spécial en direct à la gloire de sa cuisine… où tout peut arriver ! C’est l’occasion d’une profonde remise en question, sans échappatoire possible.
Fils d’un grand chef, Jean-Jacques a suivi le chemin qui lui était destiné. Point barre. Dans ses rêves d’enfant, il se voyait chef indien. Il entre d’ailleurs sur scène avec une parure à plumes. « Ombre sous une toque », comme il aime à se définir, il n’a jamais pensé à un autre choix de vie, jusqu’à aujourd’hui. Sa nervosité, son obsession des détails (ah, ce câble de 12 millimètres mal rangé !), sa peur du vide envahissent alors tout l’espace. Et saisissent les spectateurs, qui assistent à la chute d’un homme.
Julien Boisselier aurait-il trouvé la recette parfaite ?
Avec ce personnage exubérant et torturé, le comédien montre toute la palette de son talent. Il a fait du chemin depuis 2004, où il avait été promu héros romantique du jeune cinéma français (Clara et moi, J’me sens pas belle…) et le succès en 2006 du film Je vais bien, ne t’en fais pas de Philippe Lioret. Tout en tournant pour la télévision, celui qui a été formé à l’école de la rue Blanche n’est jamais resté loin des planches. En 2011, il s’est lancé dans la mise en scène avec Même si tu m’aimes, puis en 2016, avec La Médiation. Boisselier se dirige lui-même dans ce 12 millimètres incisif, mêlant projections vidéo de Karim Adda et préparations culinaires autour de la bécasse. Ce monologue au ton corrosif a été concocté par Mélissa Drigeard et Vincent Juillet, déjà auteurs de Les 4 Deneuve, Psycholove … Toujours sur le fil, cet ovni surprend et donne matière à réfléchir sur la vie. Fulgurant !


Le comédien français Julien Boisselier nous plonge au cœur de la vie d'un cuisinier bipolaire et fils de cuisinier. Dans la pièce de théâtre 12 millimètres, jouée au théâtre de l'Oeuvre, il incarne un quadragénaire débordé et figure télévisuelle, populaire grâce à son père. Riche de répliques à l'humour grinçant et criantes d'humanisme, l'écriture de ce spectacle frôle la perfection. Drôle, attachant et extrêmement doué, Julien Boisselier se met dans la peau d'un individu unique et très intelligent. Seul sur les planches, il assure en nous faisant tantôt rire, tantôt (presque) pleurer. Ponctuée de petits passages puissants et très mélancoliques, puis coupée par des moments de rebondissements bien maîtrisés, cette pièce exceptionnelle a tout pour plaire. Le public, qui participe en quelque sorte à cet instant intimiste où l'on se met à la place d'un individu qui a perdu goût à l'existence, est invité à faire un point sur sa propre vie, à se remettre en question et à enfiler ses "lunettes positives". Voir la vie autrement, d'un point de vue plus juste et plus idéaliste est la morale de la pièce. On ose vivre comme on l'entend et découvrir de nouvelles choses..., vivement encouragé par Julien Boisselier, terriblement touchant et inspirant dans cette pièce d'exception. Direction la rue de Clichy à Paris pour découvrir le talent d'un acteur accompli.

Scène
Pourquoi diable 12 millimètres ? Il s’agit ici du diamètre des câbles électriques sur lesquels le personnage fait une fixette dès son entrée. Mais c’est aussi la taille du calibre de la balle qui va peut-être se loger dans son cerveau. Le menu s’annonce corsé. Fils d’un grand chef dont l’ombre tutélaire plane sans cesse, Jean-Jacques Detoque (Julien Boisselier) a tout pour être heureux, pourtant il se retrouve au bord de l’implosion, un quart d’heure avant le début de Bonjour la France ! grande émission télévisée destinée à fêter le jubilé de ses 25 ans de carrière. Emplumé façon grand chef sioux, il abandonne son projet de cuisiner « une bécasse dans tous ses états » pour avouer à la France entière qu’il n’est pas forcément heureux de n’être qu’une « ombre sous une toque ». Un saut hors de soi pour un grand moment de vérité. Au fil des scènes, naît un personnage exaspérant et suffisant mais aussi malheureux et sincère. Né de trois fantasmes (Boisselier rêvait de jouer dans un seul-en-scène, de cuisiner sur les planches et d’évoquer le destin tragique du chef Bernard Loiseau décédé en 2003), ce monologue coécrit par Vincent Juillet et Mélissa Drigeard interroge sur la complexité des désirs, des choix et sur le sens que l’on donne à sa vie. Dans ce suspense existentiel névrotique prompt à éviscérer le microcosme médiatique, le comédien assume ce rôle borderline avec une folie libératrice. Tout cela est un peu vert mais il y a là mieux qu’un ton : un regard audacieux, transgressif même. La mise en scène chahutée – élaborée avec la complicité artistique de Morgan Perez et de Leïla Moguez – les voix off (Sara Giraudeau et Frédérique Tirmont), la qualité des vidéos (Karim Adda) et la création musicale (Pierre Tirmont) achèvent de faire de ce texte un objet étrange et prenant. On salue la prise de risque…

 Nagui, la bande originale.
On rit énormément, il y a des moments d'émotion, des moments de poésie réels dans cette pièce, mais il y a surtout une prouesse d'un acteur sur scène. Il m'a bluffé.


Les vidéos de Karim Adda sont réalisées avec talent et astucieusement interactives. 


La pièce, bien plus drôle que ne le laisse espérer son titre, invite 
à mordre la vie à pleines dents.

 Télématin 
Une performance d’acteur extraordinaire, en plus c’est une satire d’une certaine catégorie d’émissions de télévision. C’est une pièce au vitriol, Julien Boisselier est un acteur extraordinaire.

 
Une sacrée performance sur scène.

 
Julien Boisselier signe une mise en scène très iconoclaste hyper réussie. On recommande vivement.


12 millimètres, à consommer sans modération !


12 millimètres