Déshabillez mots nouvelle collection2018 - 2019
Nouvelle collection
Au démarrage, c’est le rendez-vous gourmand et addictif qui réveille les auditeurs de France Inter les samedis et dimanches matin d’été, entre 2008 et 2010. Trois minutes : c’est le temps dont disposent Flor Lurienne et Léonore Chaix pour déshabiller les mots et déculotter les idées reçues sur le langage. Les deux comédiennes se prêtent au jeu avec un malin plaisir, et interprètent les textes qu’elles se sont taillés elles-mêmes, comme des costumes sur mesure. Des ondes à la scène, le pas est franchi pour un premier spectacle en 2011. Il sera présenté pendant plusieurs années.
Dans ce second opus, les deux espiègles comédiennes donnent vie entre autres, à l’intuition, au lâcher-prise, au rien, à l’inconstance, mais aussi à l’exigence. Des mots qui se racontent, se réinventent, voire exigent de la reconnaissance. Textes pleins de fantaisie, interprétation subtile... Une écriture brillante et ciselée emmène avec bonheur le public dans les subtilités du langage. Il y a du Raymond Devos et du Raymond Queneau dans la plume et le brin de folie de Flor et Léonore. Ce déshabillage métaphorique et poétique des mots est une vraie pépite.
Une écriture brillante et ciselée.
Le Monde
Amateurs d’humour intelligent,
courez découvrir Léonore Chaix et Flor Lurienne !
Télérama
Une bouffée d'intelligence et d'oxygène.
À nous Paris
écrit et interprété par
Léonore Chaix et Flor Lurienne
mise en scène
Marina Tomé
création son
Bertrand Pelloquin
lumière et scénographie
Nicolas Simonin
costumes
Marie-Christine Franc
production Acte 2, RSC
en accord avec Staccato
Une écriture brillante et ciselée qui emmène avec bonheur le public dans les subtilités du langage. Il y a du Raymond Devos et du Raymond Queneau dans la plume et le brin de folie de Flor et Léonore. Ce déshabillage métaphorique et poétique des mots est une vraie pépite. De l’Inconstance au Point d’interrogation, du Lâcher prise à la Sérendipité, la langue française - à qui ces “obsédées” du texte rendent un bel hommage - renferme d’incroyables créatures.
Dans ce nouvel opus, les deux espiègles comédiennes donnent vie entre autres, à l’intuition, au lâcher-prise, au rien, à l’inconstance, mais aussi à l’exigence. Des mots qui se racontent, se réinventent, voire exigent de la reconnaissance. Textes pleins de fantaisie, interprétation subtile... Amateurs d’humour intelligent, courez découvrir Léonore Chaix et Flor Lurienne !
Après un premier opus remarqué, cette nouvelle mise en scène brillante et toujours aussi malicieuse met en lumière «des stimulus, des émotions, des sentiments, des pulsions», et débusque le ou les sens réinventés d’une foule de mots. Raccourcis piquants, télescopages savoureux, jeux sur le son et le sens : dans la mise en scène fluide et incisive de Marina Tomé, les mots sont convoqués en chair et en os et nous régalent de leur voix pleine de fantaisie, évoquant deux de nos Raymond – Devos ou Queneau. Des « strip-textes » épatants et sur mesure !
Pour ceux qui ne connaissent pas le principe du spectacle : des mots sont invités à parler d’eux. Il faut voir adultère, rumeur, sympathie, exigence, sérendipité, politesse, inconstance, lâcher-prise, quiproquos, blonde, oxymore, intuition prendre vie. Qu’ils sont délicieux à entendre ! Je conseille aux amoureux de la langue française de courir applaudir ce spectacle.
Tomé, Léonore Chaix et Flor Lurienne virevoltent à leur aise dans ce cabaret-dictionnaire. Tout cela est fluide, subtil et folâtre. Une bouffée d’intelligence et d’oxygène.
Pétillant d’intelligence !
De Politesse en Inconstance (avec des majuscules, s’il vous plaît, ce sont des invités de marque !), de Sérendipité en Double Slash, voilà une promenade pleine de fantaisie dans le jardin foisonnant de la langue française. Chaque mot, incarné par l’une des deux comédiennes – la brune et la blonde – donne prétexte à une agréable flânerie, tantôt alanguie tantôt vivifiante, à travers un lexique qui naît, qui vit, qui disparaît, qui survit on ne sait pourquoi, qui jaillit on ne sait comment. De clins d’œil en évocations savantes mais jubilatoires, les répliques fusent sur un tempo rapide. C’est le 3ème volet de cette aventure : après les très courts papiers d’été sur France-Inter en 2008, vifs et impertinents, le projet devint premier spectacle à succès, en 2011, reconfiguré cet été pour Avignon. Un petit bijou d’intelligence, fils de Devos, Queneau, Pierre Dac, et qui titille délicieusement la curiosité.
C’est une histoire de mots portée par le bouche à oreille. Dans les files d’attente, dans le bus ou encore dans la rue, on en parle, on en parle. Pas étonnant pour celles et ceux qui ont assisté à ce déshabillage de mots, effectué de main de maître par deux espiègles comédiennes. De l’oxymore à la pusillanimité, de l’amertume à l’inconstance, du lâcher-prise à la sérendipité, Flor Lurienne et Léonore Chaix leur donnent vie. Les mots, mais aussi les préfixes, les ponctuations, les idées reçues, les expressions toutes faites sont réinventés sur le fil d’une écriture poétiquement ciselée. Y’a des deux Raymond -Devos et Queneau- dans les textes emplis de fantaisie, écrits sur mesure par le duo. Entre le sex-appeal qui doit se recharger chaque matin au point-virgule qui n’a pas voix au chapitre, du sympa, bâtard de la langue française, au difficile karma du tréma, la pauvre virgule se désole, coincée dans un embouteillage proustien. Nommée Colonel des lettres, la Majuscule fait avancer au pas une armée de minuscules, le quiproquo est traité d’imposteur, la politesse en fait des tonnes. Dans ce cabaret-dictionnaire, même le Rien a son mot à dire !
Sous la voûte de la chapelle des Templiers, les mots s’élèvent, se croisent, se répondent, s’entrechoquent, défilent le long des sentiers épistolaires, les trouvailles s’enchainent à un rythme d’enfer. C’est subtil et intelligent, gourmand et délicieux. Bref, on n’a pas assez de mots pour décrire ce pur moment de bonheur. A déguster sans modération.