Jeux d'rôles2006 - 2007
Pierre-Olivier Scotto et Sonia Vollereaux sont les tendres éclats de rire de cette comédie sentimentale.
Figaro Madame
Maladroits, blessés, manipulateurs, désespérés, amoureux : le duo Pierre-Olivier Scotto et Sonia Vollereaux donne à leur personnage tout ce qu'il faut d'humanité pour que cette jolie comédie sentimentale laisse à chacun un peu plus que le souvenir d'une agréable soirée.
Rappels
Légère et tendre, la pièce en forme de huis clos dynamiquement mis en scène par Marion Sarraut est finement jouée. On se laisse prendre et surprendre avec plaisir.
Le Parisien
Un tiers de suspense, un tiers de rire, un tiers d'émotion, tel est le cocktail concocté par les auteurs de cette plaisante comédie.
Télérama
En tournée en Septembre et Décembre 2006
Présentation du spectacle
Et si chaque moment de notre vie pouvait être rejoué mais en mieux ?
Et si on s’accordait le droit d’être de nouveau des enfants « juste pour rire »... Voilà ce qu’un matin Bénédicte propose à Pierrot.
Toute droite sortie du passé et bien décidée à révéler son secret à travers ce « jeu d’rôle ».
De :
Martine Feldmann et Pierre-Olivier Scotto
Mise en scène :
Marion Sarraut (assisté de Julie Carcuac)
Avec :
Sonia Vollereaux
Pierre-Olivier Scotto
Décor :
Jean-Bernard Scotto
Lumières :
Jacques Rouveyrollis
Costumes :
Marie Jagou
un spectacle du Théâtre le Funambule
En tournée en Septembre et Décembre 2006
Résumé
Bénédicte a 8 ans, 15 ans, ou 40 ans ?
Pierrot a 40 ans, 15 ans ou 8 ans ?
Bénédicte manipule, Pierrot est-il sa victime non consentante ?
Pierrot manipule, Bénédicte est-elle sa dupe sans le savoir ?
Se sont-ils aimés ? Comment et qui a aimé le plus ?
Que veut-elle de lui ? Qu’attend-il d’elle ?
Exploration fervente, sauvage, pleine de fous rires, de folies et d’affrontements. Deux natures excessives où se mêlent sincérité et fourberie, condamnées cependant à la justesse des sentiments en réponse à la précision des mots, voilà quelle est cette joyeuse aventure d’amour.
« Qu’est ce que tu viens faire, Bénédicte ? »
Ce pourrait être le titre de la pièce. Mais ce « Jeux d’Rôles » est finalement un jeu de «drôles».
C’est aussi comme ça qu’on appelle les voleurs et les enfants. Marion Sarraut
Sonia Vollereaux et ses drôles de jeux
Elle est comme une enfant, Sonia Vollereaux. Une jolie môme dont la vie est une cour de récré. Qui avoue n’avoir longtemps été faite que pour jouer et aimer. Elle s’adonne à ses deux vocations du haut de sa petite taille, avec ses yeux mutins, ses cheveux courts en pétard, ses immenses éclats de rires et, soudain, cette tristesse insondable qui s’abat sur elle comme un coup de grisou en pleine accalmie.
On comprend qu’une pièce comme « Jeux d’rôles » soit tombée à pic dans sa carrière. « Jeux d’rôles » ou plutôt jeux de drôles. Un texte tendre et humoristique qui se joue dès jeudi au théâtre Marigny et qui met en scène un homme et une femme qui se sont connus à 8 ans, aimés à 15, et qui se retrouvent à 40, dans une loge de théâtre, après s’être complètement perdus de vue. Le temps d’une soirée, ils s’imposent de tirer au hasard des papiers dans un panier afin de se rejouer les grands moments de leur vie, comme dans un jeu de société. Ils retrouvent ainsi tous les âges de leur amour afin de mieux comprendre leur histoire. « Qu’est-ce qu’un amour parfait ? Peut-on changer une histoire de jeunesse en amour durable ? Peut-on passer toute une existence avec la même personne ? »
En pleine répétition, Sonia Vollereaux se régale dans cette nouvelle pièce signée Pierre-Olivier Scotto et Martine Feldmann, sa femme aujourd’hui disparue. Un duo d’acteurs mémorable : « Pierre-Olivier et Martine sont passés de l’amitié à l’amour comme on passe de la grisaille au grand soleil. Et ça leur a donné un talent fou. C’est éblouissant. »
Une heure plus tôt, elle nous recevait à son domicile. Et s’amusait à tirer les cartes. Du jeu de hasard au jeu de l’amour, il n’y a qu’un pas. Dixit les conseils éclairés de Miss Vollereaux : « Il faut aimer sans réserve, sans conditions, mais sans souffrance. On devrait toutes avoir un mari et un amant, comme font les hommes à jongler entre leur femme et leur maîtresse. Pour devenir aussi légère que des bulles de savon, même dans la passion. » Exactement le sujet de ce « Jeux d’rôles ». « Qui résume à quel point il faut, dans une relation, ce dosage précis d’amour fou et de dérision. Un truc impossible a priori. »
« Cet humour est indispensable dans nos vies », ajoute-t-elle. Une « grâce » qui est le secret d’un ou deux « grands magiciens » qui ont marqué d’une pierre blanche son chemin d’actrice et de femme. Jacques Dufilho, en tête. « Il a été comme un guide ». Quand il la découvre comme tout le monde à l’occasion de sa magnifique prestation dans Les palmes de M. Schulz – elle incarnait Marie Curie -, elle lui raconte qu’on l’a remarquée dans une pub pour les marshmallows, alors qu’elle priait le ciel de jouer un jour à ses côtés. Mais, trac oblige, elle préfère lui parler de guimauve que de son expérience à la Comédie-Française ou dans Amadeus, l’autre moment fort de sa carrière d’actrice, où elle était dirigée par Roman Polanski. Depuis, Dufilho est son ange gardien. Et elle laisse volontairement traîner articles et photos de lui sur une table en bois. Pour sentir une présence.
Aujourd’hui, au jeu de la vie, on ne sait pas si elle a tiré la bonne carte. Mais elle y croit. Drôle, douée et très craquante, elle s’attache à ne pas fuir l’essentiel. Prompte à dire, comme Alfred de Musset : « J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. » Delphine de Malherbe - Le 8 mai 2005
Premier amour, dernier amour
Sur l’affiche, ils apparaissent avec leur têtes et leur buste d’adulte mais, dépassant d’une pancarte où s’inscrit le titre de la pièce, leurs jambes sont celles d’enfants, jupe plissée et genou écorché pour elle, culotte courte en jean pour lui, basket colorées pour tous les deux. Tout est dit. Dans Jeux d’rôles, Sonia Vollereaux et Pierre-Olivier Scotto oscillent constamment entre hier et aujourd’hui. Deux grandes personnes ballottées entre l’enfance et l’age adulte.
Elle joue Bénédicte, une avocate partie faire carrière au Canada. Après vingt ans d’absence, elle revient à Paris et s’introduit au domicile de Pierrot, son amour de jeunesse. Mais que cherche-t-elle exactement ? Elle reste mystérieuse, tout en lui proposant de revivre les moments clés de leur passé commun, de retrouver les émotions d’autrefois afin de comprendre pourquoi leur histoire un jour s’est arrêtée. « Ils se sont connus à l’age de huit ans, explique Sonia Vollereaux. Ils vont donc revisiter leur enfance, leur préadolescence, leur adolescence, leur jeunesse… Au fond, ils se demandent si tout est encore possible. C’est un thriller romantique. »
En se livrant à cette psychothérapie légère et ludique – le jeu dans le jeu, le théâtre dans le théâtre – les deux personnages s’offrent une session de rattrapage. « Est-ce qu’un amour de jeunesse peut perdurer à l’age adulte ? Peut-on retrouver vingt ans après des émotions perdues ? Nous nous sommes posé toutes ces questions avec ma femme Martine Feldmann lorsque nous avons écrit tous les deux cette pièce », explique Pierre-Olivier Scotto. Après Le mal de mère, Le ciel est égoïste ?, La belle mémoire…, Jeux d’rôles restera leur dernière œuvre puisque aujourd’hui Martine Feldmann a disparu. « Nous avons écrit cette pièce drôle et optimiste dans des circonstances dramatiques puisque Martine était malade, se souvient-il, bouleversé, incapable de parler d’elle au passé. En jouant notre texte tous les soirs, c’est un hommage que je lui rends. »
Pour les besoins de son rôle, Pierre-Olivier Scotto renoue avec ses jeunes années. On le sait, la part d’enfance commune à chacun est toujours nettement plus importante chez les acteurs. « C’est amusant de jouer l’enfance, confirme-t-il. D’autant qu’avec Sonia, c’est très facile car elle-même est une enfant. » Malicieuse, espiègle, Sonia Vollereaux retrouve le théâtre Marigny où elle a débuté dans Amadeus avec Polanski et François Perier, et où elle est revenue jouer Quelque part dans cette vie avec Jacques Dufilho. « C’est mon ami et c’est mon maître, c’est mon maître et c’est mon ami », chantonne-t-elle tendrement à propos de celui qu’elle a surnommé "Jacques Dieu-filou". Elle poursuit : « C’est vrai que l’enfance ne m’a jamais quittée. J’adore faire des pitreries, je suis née comme cela. Avec Pierre-Olivier, nous nous connaissons depuis très longtemps et nous nous entendons très bien. Sur scène, nous sommes vraiment ensemble, solidaires. Nous nous tenons la main. Comme deux gamins. » Juin / Juillet 2005
Premier amour, seconde chance
Bénédicte et Pierrot, copains d’enfance, se sont aimés d’amour. La vie, dans cette jolie comédie de mœurs de Mathilde Feldman, les remet en présence. Dans ces retrouvailles d’un premier amour, vingt ans après, le hasard n’est pour rien. Bénédicte en est l’instigatrice.
« Qu’est-ce que tu viens faire ? » s’étonne le dénommé Pierrot, dans la peau d’un ex-abandonné. Et, avec lui, le public de s’interroger : est-ce vraiment un retour de passion qui motive Bénédicte ? Perre-Olivier Scotto et Sonia Vollereaux sont les délicieux héros de ces « Jeux d’Rôles ». Le rebondissement final mettra un terme à ce drôle de suspense. Légère et tendre, la pièce en forme de huis clos dynamiquement mis en scène par Marion Sarraut est finement jouée. On se laisse prendre et surprendre avec plaisir. M.-E.G. - Le 9 Juin 2005
Pourquoi Bénédicte fait-elle irruption dans la vie de son premier amour, après dix-huit ans de silence ? Pourquoi lui propose-t-elle ce drôle de jeu destiné à raviver les souvenirs ?
Un tiers de suspense, un tiers de rire, un tiers d'émotion, tel est le cocktail concocté par les auteurs de cette plaisante comédie. Quel plaisir aussi de retrouver aux côtés d'un convaincant Pierre-Olivier Scotto, l'excellente Sonia Vollereaux ! Pétillante, malicieuse, elle compose une Bénédicte à son image : attachante.
Amour à rebours
Imaginez que votre premier amour, vingt-cinq ans après, débarque et vous propose de repasser le film en sens inverse… avec révélation à la clé. Tel est le thème de cette excellente comédie douce-amère où un Woody Allen dépressif et déçu de la vie se retrouve nez à nez avec une tornade blonde débarquée du Québec, et qui a plus d’un souvenir dans son sac ! De l’école primaire à l’engagement révolutionnaire, du premier baiser au slow raté, quand on s’aime déjà mais que l’autre est pris, quand on ne sait pas comment le dire et le faire, quand on se prend les pieds dans le tapis du réel et des aveux, et qu’on sort tout juste de l’adolescence et de la guerre des boutons. Dirigés par Marion Sarrault, Pierre-Olivier Scotto et Sonia Vollereaux enchaînent ces flash-back avec beaucoup de talent et d’humour. Un voyage dans la géographie des êtres où chacun reconnaîtra une part de lui-même et des autres. H.K. - Le 6 octobre 2005
Nostalgie
Ils s’étaient aimé jeunes mais ne se voyaient plus depuis vingt ans. Lui est devenu un professeur bougon. Elle est partie au Québec. Un beau jour, elle revient et propose un drôle de jeu : jouer certains épisodes de la vie d’autrefois, quand l’école, les copains de classe, les flirts et les premiers boulots rythmaient les journées...
Cela aboutit à une pièce abruptement découpée en sketchs mais où, sous un humour un peu psy, l'émotion déborde à grands flots. Pierre-Olivier Scotto incarne l'enfant caché sous l'adulte avec une belle rouerie plaintive. Sonia Vollereaux déploie une grâce folle dans les allers et retours entre l'âge adulte et l'adolescence. Deux grands enfants qui nous rappellent à tous des beaux moments. H.K. - Le 6 octobre 2005
Affairé à chercher des papiers dans le capharnaüm couvert de livres qui lui tient de bureau, Pierre est interrompu par l’irruption d’une jeune femme à l’accent québécois fort prononcé. Sa méfiance maladive de misanthrope solitaire lui fait voir dans cette importune l’une de ses nombreuses étudiantes en philo venue quémander quelques faveurs. Mais sous le grossier déguisement se révèle Bénédicte : son premier et unique amour.
Vingt ans qu’il ne l’a pas vue, depuis qu’elle l’a quitté brusquement. Pierre ne s’en est jamais remis, même en déversant sa rancœur dans un roman à succès, et ce n’est que de très mauvaise grâce qu’il accepte le jeu que Bénédicte est venue lui proposer : s’enfermer seuls vingt-quatre heures, pour rejouer les grands épisodes de leur vie commune. Le procédé narratif proposé par Martine Feldmann et Pierre-Olivier Scotto n’a rien de révolutionnaire, il permet néanmoins, par d’habile flash-back, de reconstituer l’histoire d’amour passé de leur deux personnages. De leur rencontre maladroite sur les bancs de l’école communale à la brusque séparation en passant par les booms et les colonies de vacances, à mesure que se dessinent leurs trajectoires Pierre et Bénédicte gagnent en épaisseur. Leur jeu tourne souvent au règlement de compte, mais, grâce à une écriture mesurée et sensible, leur confrontation offre une délicate réflexion sur les affres de la quarantaine : comment s’accommoder de ses erreurs et de ses compromissions face aux vieux rêves de jeunesse ? Comment accepter sans regret que soient levés les malentendus qui ont déterminé leur destin ?
Maladroits, blessés, manipulateurs, désespérés, amoureux : le duo Pierre-Olivier Scotto et Sonia Vollereaux donne à leur personnage tout ce qu'il faut d'humanité pour que cette jolie comédie sentimentale laisse à chacun un peu plus que le souvenir d'une agréable soirée. Alexandre Chaykine - Le 6 octobre 2005
Après Le mal de mère, Faux frères et La belle mémoire, Pierre-Olivier Scotto et Martine Feldmann ont écrit Jeux d’rôles, pièces inspirées, comme les précédentes, d’une anecdote autobiographique. Pierre-olivier Scotto, alors comédien français, voit entrer dans sa loge Bénédicte, son amour de la classe de sixième. Elle voudrait rattraper le temps perdu, au-delà du chaste baiser accordé des années auparavant. Sur cette trame, Martine et Pierre-Olivier écrivent une comédie « pour faire rire », à un moment tragique de leur vie. Dans « Jeux d’Rôles », les deux auteurs abordent les thèmes de l'amour-toujours, du premier amour, de la vie à deux, la possibilité aussi de retrouver l'enfance. ils en font un jeu, un jeu d’rôles, comme celui des enfants, avec exploration, fous rires, aventures. Aventure d’amour, mise en scène avec justesse par Marion Sarraut, en souvenir de son amie MarTine Feldmann, récemment disparue. Sur scène, l’auteur et Sonia Volllereaux, la merveilleuse interprète de l’inoubliable Lapin lapin, et de tant d’autres rôles. Une jolie et tendre comédie « pour faire rire ». K.W. - Juin 2005
Durée du spectacle :
1h15 sans entracte
Espace scénique :
Ouverture : 6 m
Profondeur : 4m
Hauteur : 2,60m
Ces dimensions représentent une configuration idéale.
Pour autant, elles ne sont pas immuables et nous nous adapterons au lieu.
Montage :
2 services de 4h00
Pierre-Olivier Scotto est avant tout un homme de théâtre. Formé au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris aux classes de Jean-Paul Roussillon, Antoine Vitez et Marcel Bluwal, il entre à la Comédie Française et y passe cinq années au cours desquelles il forgera son métier au contact de grands acteurs et de grands textes. Il quitte le Français pour mettre en scène et créer son propre théâtre Le Théâtre de l’Escalier d’Or, où l’accent sera mis sur la création contemporaine. Il commence alors à écrire ses propres textes.
L’homme de théâtre se fait aussi homme de plume. Sa couleur fondamentale est l’humour. Pour la télévision, il écrit des comédies dramatiques. Pour le théâtre, il écrit d’abord des monologues dont la matière est puisée dans son autobiographie : l’enfance avec Haut comme la Table, et l’adolescence avec Le Lycéen, qui rencontrent un grand succès (plus de 500 représentations dont six mois au Théâtre Grévin à Paris). Avec Le Quadra, il révèle une écriture toujours pleine d’humour, mais teintée cette fois d’une causticité qu’on ne lui connaissait pas jusqu’alors.
En 1996, il écrit sa première pièce : Le Mal de Mère, mise en scène par Françoise Seigner, dans laquelle il joue avec Tsilla Chelton pendant plus de 400 représentations à Paris (Théâtre de la Madeleine et Théâtre du Palais-Royal) et en tournée (trois nominations aux Molières 97 : Meilleure Pièce de Création, Meilleur Auteur, Meilleure Comédienne.) Cette pièce est traduite et jouée dans le monde entier.
En 1999, sa deuxième pièce, Le Ciel est Egoïste ?, écrite avec Martine Feldmann, est créée avec Tsilla Chelton, Françoise Seigner et Stéphane Bierry, dans une mise en scène de Pierre Aufrey au Théâtre d’Esch (Luxembourg) puis au Théâtre de Suresnes avant d’être à l’affiche du Théâtre du Palais-Royal pendant cinq mois. Il réalise pour le cinéma son premier long métrage, d’après la pièce de David Decca, Le Roman de Lulu, avec Thierry Lhermitte, Claire Keim, Patrick Bouchitey et lui-même, sorti sur les écrans en Avril 2001.
Il joue à Paris, au Théâtre du Ranelagh, puis dans le cadre du Festival d’Avignon 2001, au Théâtre du Chêne Noir, Faux Frère(s), une pièce co-écrite avec Martine Feldmann qui en signe également la mise en scène et où il a comme partenaire Thierry Beccaro. Faux Frère(s) a été repris au Petit Théâtre de Paris en mai et juin 2002. Depuis, il a co-signé avec Martine Feldmann une nouvelle pièce : La Belle Mémoire et leur dernière pièce en commun « Jeux D’Rôles » qui sera représentée au Théâtre Marigny à partir du mois de Mai 2005.
Martine Feldmann, co-auteur
Martine Feldmann était ce qu’on appelle une « passionnée », qui allait jusqu’au bout de ses idées. Son parcours commence avec la passion de la philosophie. Elle s’y consacre à fond et entre à l’Ecole Normale Supérieure. Mais déjà, sa passion pour le théâtre et le cinéma la démange. Alors, elle part aux Etats-Unis en qualité d’assistante de Lettres à Bryn Mawr College, puis elle est engagée comme stagiaire dans une chaîne de télévision. C’est là qu’elle prend sa décision : elle n’enseignera pas la philosophie, sa philosophie sera le théâtre.
En très peu de temps, après avoir été assistante de cinéma et de théâtre, elle ouvre un lieu atypique à Paris : Le Théâtre de l’Escalier d’Or, qu’elle co-dirige avec Pierre-Olivier Scotto, Jean-Paul Schintu et Isabelle Guiard. C’est à l’Escalier d’Or qu’elle s’initie à la production théâtrale, réalise des spectacles ambitieux, notamment en co-production avec le Théâtre de la Ville et la Comédie de Saint-Etienne et se consacre à la création d’auteurs contemporains tels que Michel Viala, Victor Haïm, Jean-Claude Grumberg et Pierre-Olivier Scotto.
Parallèlement à ce travail de production, elle met en scène et adapte un livre de Claude Tardat : Une mort sucrée (La Vie à Pleines Dents), et une pièce de Denise Chalem : Couki et Louki sont sur un bateau.
Martine Feldmann a aussi écrit pour le théâtre, la télévision et le cinéma, et a produit des oeuvres théâtrales, dont Le Ciel est Egoïste ?, pièce écrite avec Pierre-Olivier Scotto et créée avec Tsilla Chelton, Françoise Seigner et Stéphane Bierry, dans une mise en scène de Pierre Aufrey au Théâtre d’Esch (Luxembourg) puis au Théâtre de Suresnes avant d’être à l’affiche du Théâtre du Palais-Royal pendant cinq mois.
Elle met en scène à Paris, au Théâtre du Ranelagh, puis dans le cadre du Festival d’Avignon 2001, au Théâtre du Chêne Noir : Faux Frère(s), une pièce co-écrite avec Pierre-Olivier Scotto, dans laquelle il joue, avec, pour partenaire, Thierry Beccaro. Faux Frère(s) a été repris au Petit Théâtre de Paris en mai et juin 2002.
Elle a co-signé, toujours avec Pierre-Olivier Scotto, de nouvelles pièces : La Belle Mémoire et Jeux d’Rôles.
Sonia Vollereaux, comédienne THÉÂTRE 1989-93 « Les Palmes de Monsieur Schultz », m.e.s Gérard Caillaud, Nomination aux Molière en 1990 « Meilleure actrice et Révélation » Prix Arletty - 1990 Prix Jean-Jacques Gautier - juin 1990 1994 « Quelque part dans cette vie », m.e.s Jacques Rosny 1996 « Lapin lapin », m.e.s Benno Besson, Molière de la meilleure comédienne dans un second rôle en 1996 1997-98 « Ma petite fille, mon amour », m.e.s Yves le Moign 2001-03 « Les Monologues du vagin », m.e.s Eve Ensler 2004 « Lunes de miel », m.e.s Bernard Murat
Pensionnaire de la Comédie Française :
1980-81 « L’École des femmes », m.e.s Gérard Maro 1982-83 « Amadeus », m.e.s Roman Polanski 1984-85 « Les Temps difficiles », m.e.s Pierre Dux 1986-87 « Le Malade imaginaire », m.e.s Pierre Boutron 1987 « Le Jeu de l’amour et du hasard », m.e.s Jacques Rosny 1988 « Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc », m.e.s Jean-Paul Lucet 1989 « Amour pour amour », m.e.s André Steiger CINÉMA 1981 « L’amour nu », réal.Yannick Bellon 1983 « Vous habitez chez vos parents ? », réal.Michel Fermaud 1990 « Génial, mes parents divorcent », réal. Patrick Braoudé 1994 « Un indien dans la ville », réal. Hervé Palud 1999 « Je veux tout », réal. Guila Braoudé 2000 « Deuxième vie », réal. Patrick Braoudé 2003 « Les textiles », réal. Franck Landron TÉLÉVISION 1983 « Des grives aux loups », réal. Philippe Monnier 1984 « Lucienne et le Boucher », réal. Pierre Tchernia 1985 « 20 ans d’absence », réal. Bernard Saint Jacques 1994 « Les Grandes personnes », réal. Daniel Moosmann 1995 « Un si joli bouquet », réal. Jean-Claude Sussfeld 1998 « Le Dernier mot », réal. Sébastien Graal 1999 « L’Enfant de la honte », réal. Claudio Tonetti 2000 « Brigade spéciale », réal. Charlotte Brandstrom 2001-04 :« L’Aubaine », réal. Aline Isserman
« La kiné », réal. Aline Isserman
« Les emmerdeurs », réal. Aline Isserman
« Les enfants de charlotte », réal. François Luciani
« Je hais les enfants », réal. Lorenzo Gabriele
« En avoir ou pas », réal. Marion Sarraut
série «Fabien Cosma» et «La Crim’»
« Une mort pour une autre », réal. Jean-Pierre Prevost
Marion Sarraut, metteur en scène EMISSIONS DE VARIETES
200 émissions produites par Maritie et Gilbert CARPENTIER
TELEFILMS « Areu = MC2 » de et avec Gérard HERNANDEZ - Antenne 2 « La surface de réparation » de et avec Christian RAUTH - Antenne 2 « Hôtel de police » (Cinémag Bodard) - France 2 « Julie Lescaut » avec Véronique GENEST (GMT) - TF1 « Les Cordiers » avec Pierre MONDY, B.MADINIER, Natacha REGNIER (Telfrance) - TF1 « Une femme d’honneur » avec Corinne TOUZET - TF1 « Jacotte » avec Danièle EVENOU (FBG Productions) - France 3 « « Louis la Brocante » avec Victor LANOUX (Télécip) - France 3 « Docteur Sylvestre » avec Jérôme ANGER, Marthe VILLALONGA (ALYA Productions) - France 3 « Père et Maire » avec Ch. RAUTH, Daniel RIALLET (AUBES Productions) - TF1 « Fabien Cosma » avec Louis Karim Nebati (Expand) - France 3 PORTRAIT / DOCUMENTAIRE - auteur / réalisateur « Bernadette CHIRAC » 76mn « Première dame de France » Diffuseur / producteur : France 3