L'Amérique2006 - 2007
On est au théâtre et on a l’impression d’être au cinéma.
France inter - le Fou du Roi
« l’Amérique » frappe par son authenticité. Bruno Abraham-Kremer nous offre encore un spectacle assez rare. Une vraie réussite !
Le Figaro Magazine
Les acteurs forment un duo épatant…sans parler de la belle Claire Deligny qui tire de sa guitare des échos du temps où l’on rêvait d’un monde meilleur.
Zurban
Molières 2006 : Grand prix spécial du jury Théâtre Privé
En tournée en Février et Avril 2007
Résumé
Fin des années 70.
Jo vit à Paris, « c’est sa chambre » ! Il bricole au jour le jour, il fume, il sait se battre, voler des bagnoles, et aimer les filles. Il n’a peur de rien. Du moins c’est ce que croit Babar lorsqu’il le rencontre. Babar vient de Bruxelles. Il est étudiant en médecine, idéaliste et révolté. Il a peur de tout… même d’aimer les filles.
Ensemble, en quête de nouvelles expériences, ils iront toujours plus loin… à la rencontre d’eux-mêmes jusqu’à ce que Jo passe derrière la petite porte bleue
De :
Serge Kribus
Un spectacle conçu et mis en scène par :
Bruno Abraham-Kremer
Assistante à la mise en scène :
Corine Juresco
Avec :
Bruno Abraham-Kremer
John Arnold
Claire Deligny (guitare électrique et chant)
Scénographie :
Philippe Marioge
Lumière :
Arno Veyrat
Création sonore :
Thierry Balasse / Inouïe
Costumes :
Marguerite Bordat
Molières 2006 : Grand prix spécial du jury Théâtre Privé
En tournée en Février et Avril 2007
Résumé
Et si « l’Amérique c’était peut être pas en Amérique » !
En route donc pour « l’Amérique »... avec un nouveau complice, Serge Kribus à qui j’ai demandé d’écrire à partir de ces éléments un road movie théâtral où le trou noir de la scène, ce lieu miraculeux, où l’on peut faire l’expérience de la frontière, du passage entre la vie et la mort sera au service d’une histoire à la lisière des mondes.
Bruno Abraham-Kremer
Galerie photos
Le «road movie» de Serge Kribus
Jorge Lavelli a été le premier à donner sa chance à Serge Kribus en mettant en scène Arloc au Théâtre de la Colline en 1996. Une fable sur l'intégration interprétée avec talent par Michel Aumont et Catherine Hiégel, le couple clé de la pièce. Quatre ans plus tard, Michel Aumont, cette fois dirigé par Marcel Bluwal, joue une nouvelle création, Le Grand Retour de Boris S. à l'Oeuvre, qui sera primée par la Société des auteurs (SACD) et le syndicat de la critique. En deux pièces, Serge Kribus s'est fait un nom.
L'année dernière, on l'a applaudi, acteur. D'une silhouette imaginée par Donald Marguliès, il créait un personnage tout en finesse dans Brooklyn Boy à la Comédie des Champs-Élysées auprès de Stéphane Freiss. Aujourd'hui, à la demande du comédien Bruno Abraham-Kremer, il a écrit une nouvelle pièce, L'Amérique. Une pièce a imposé le talent de Bruno, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran d'Eric-Emmanuel Schmitt qu'il a joué plusieurs saisons au Studio des Champs-Élysées puis au Petit Marigny. Ce comédien donnait de l'épaisseur à Momo, petit garçon de huit ans, délaissé par un père trop occupé, et qui sympathisait avec Ibrahim, l'épicier arabe au coin de la rue Bleue. Un conte inspiré par l'enfance de Bruno Abraham.
Là encore, il a livré anecdotes et souvenirs à Serge Kribus, au sujet de son adolescence. «On a sympathisé sur le tournage de Train de vie de Radu Mihaileanu, explique Serge Kribus. Quand il m'a demandé de lui écrire une pièce, j'ai acquiescé. Je crois beaucoup à la collaboration entre les artistes. J'ai écrit pour Jean-Claude Penchenat, par exemple, et c'est excitant de faire du sur-mesure.» Mais Serge Kribus est très clair. Cette commande est une création. «Si je me suis inspiré de certains souvenirs de Bruno, cela n'en est pas moins ma pièce. Tout le monde peut avoir une partie de pêche ou un souvenir de fête à raconter, mais tout le monde n'est pas Maupassant pour l'écrire, par exemple. Je ne me compare pas à qui que ce soit, mais L'Amérique, qui évoque certains éléments de l'adolescence de Bruno est bien ma pièce.» Mais le spectacle est joué et mis en scène par Bruno Abraham Kremer, d'où une sorte de double paternité qui emberlificote les rapports des deux hommes.
Le public découvrira une histoire. Celle de Jo (Bruno Abraham Kremer) et de Babar (John Arnold). Deux hommes que tout oppose mais qu'une amitié va cimenter le temps d'une adolescence tumultueuse au cours des années 70. Le premier n'a peur de rien, il bricole à la petite semaine, c'est un solitaire qui fait de la musique le jour, vole des bagnoles la nuit, se bagarre quand on lui cherche querelle, aime les filles, bref un caïd aux yeux de Babar qui a peur de tout, débarque de Bruxelles, tente de faire des études de médecine. Babar va découvrir une autre façon de vivre et Jo, au contact de cet ami si différent, va prendre conscience d'une douleur inguérissable et révéler ses fragilités. Une double initiation sur fond de rock, sous le regard de Claire Deligny, musicienne. Un road movie théâtral où les personnages confrontés à la peur de vivre «épousent les thèmes que j'avais envie de raconter», précise l'auteur. «Je suis content que Bruno reconnaisse sa vie dans ce que j'ai écrit mais au-delà de l'anecdotique, il y a une pièce qui tente de démythifier l'après- 68, et qui porte un regard à la fois tendre et critique sur l'Amérique, pays qui exerçait tour à tour une énorme fascination et une égale détestation à l'époque de la guerre du Vietnam.» L'Amérique est en chacun de nous, telle est la conclusion de Serge Kribus. «Avec un peu de chance dit-il, ma chanson sur quelque chose de notre passé dira aussi quelque chose de notre présent.» Marion Thébaud - Le 8 Septembre 2005
La délicatesse même
Elle est sans doute celle qui donne au spectacle son point de fuite. La chanteuse, la guitariste. La fille aux cheveux courts et au beau visage, la fille à la si belle voix qui transporte, bouleverse, transfigure. Guitare électrique et chant. Passages furtifs, ombres. Elle est l'univers sonore, sensible, elle fixe les années 70, par elle, on les reconnaît, tandis que Philippe Marioge a imaginé une boîte à illusion, simple comme l'intelligence d'un propos. Là aussi il s'agit de fuir. Au loin. C'est simple et superbe. Du Philippe Marioge avec des lumières d'Arno Veyrat, un son très étudié de Thierry Balasse. De la belle ouvrage.
Tout cela pour exalter les humeurs d'un homme de théâtre doux et profond qui se nomme Bruno Abraham-Kremer et qui, après avoir fait raconter son enfance par Eric-Emmanuel Schmitt (Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran) a demandé à Serge Kribus d'écrire ses années de formation. Cela donne donc ce merveilleux récit en retours arrière qu'est L'Amérique. Chemin de deux jeunes, l'expérimenté et l'innocent, dans la société française de la fin des années 70. Serge Kribus, l'auteur d'Arloc, est né en 1962. Il recompose. Né à Bruxelles, il nous en parle. Mais ce qui est beau c'est que l'on se fiche pas mal de vraisemblable, de précision historique. Ce qui est beau, c'est qu'il a su saisir le fond du coeur de Bruno Abraham-Kremer et que tout sonne juste.
L'amitié de ces deux-là, leurs expériences, leurs interrogations des limites avec l'alcool, la drogue, leurs célestes naïvetés, leurs timidités, leur fraternité, leur inconscience. Ah ! quels beaux et attachants personnages de garçons sur les routes... et quels acteurs magnifiques que Bruno Abraham-Kremer lui-même et John Arnold, mobile et grave. Quelle délicatesse d'écriture, précise et tout en pleins et déliés, retournements, échos. La mise en scène très fine et funambulesque de Kremer, le jeu musical, transparent et dense des deux acrobates du coeur est sublime. Quelle fluidité en tout cela, quelle grâce, quelle intelligence ! C'est du théâtre pur comme les âmes des artistes sont pures. Armelle Héliot - Le 1er Novembre 2005
Le paradis perdu des années 1970
Un spectacle qui commence par The End, la chanson des Doors, ne peut pas être complètement mauvais. Surtout s'il se poursuit avec Lou Reed et Led Zeppelin, et si la pièce est placée sous l'égide de Bob Dylan, avec cette exergue : "Knocking on heaven's door". "Frapper à la porte du paradis", c'est ce qu'ont fait ceux qui ont eu 20 ans dans les années 1970, ces années de miracle économique et psychédélique qui forment la trame de L'Amérique, la nouvelle pièce d'un auteur, Serge Kribus, qui est un enfant de ces années-là, puisqu'il est né en 1962. Voici donc Jo et Babar : Jo promène sa liberté entre Paris et Nice, insouciant, n'écoutant que son plaisir et ses désirs, facile avec la vie, facile avec les filles : toujours un petit boulot sous la main, toujours une voiture à "emprunter" au coin de la rue. Babar est étudiant en médecine, il arrive de Bruxelles, il a le sérieux de ceux qui veulent changer le monde : L'Amérique conte, sous la forme assez rare au théâtre du road-movie, la balade de ces deux anti-héros dans les paradis, artificiels ou non, de cette époque de rêves et d'utopies.
A la fin, Jo meurt, brûlé comme tant d'autres : ex-fan des seventies, où sont tes années folles ? Les années 1970 sont bien finies : Serge Kribus leur dresse un fort joli tombeau. Dommage que la mise en scène n'ait pas la folie et la liberté qui s'exprimaient dans ce temps-là, malgré le talent de comédien de Bruno Abraham-Krémer et de John Arnold, qui tiennent jusqu'au bout une note très juste, entre humour et nostalgie tendre.
Quant à Claire Deligny, elle revisite avec classe quelques morceaux rock historiques, auxquels elle donne une couleur de ballades mélancoliques. "This is the end", décidément : époque en fuite, jeunesse enfuie. Derrière la porte du paradis, plus personne ne répond. Peut-être ne faut-il pas trop croire au paradis, dans la vie.
Fabienne Darge - Le 23 décembre 2006
Sexe, drogue et rock’n’… rôles
« Cours, le vieux monde est derrière toi », affirmait un slogan né sur les barricades de 68. Babar, un étudiant bruxellois, le prend au mot en plaquant études et parents. Cap sur Paris. Quelques sous en poche et des rêves plein la tête, il rencontre Jo, qui vit de l’air et du bon temps. Fumeur de shit, retrousseur de jupons, détrousseurs de bagnoles, ce François Villon moderne va l’initier aux expériences les plus extrêmes. A eux deux, ils vont parcourir un bon bout de chemin, brûlant les jours et les nuits de ces années folles qu’on appelle aujourd’hui les seventies… Extraordinaire road-movie théâtral, ce spectacle écrit d’après un texte de Serge Kribus, accompagné de la voix et de la guitare par la transcendante Claire Deligny, vous propose un voyage qui vaut bien toutes les virées de Kerouac. Bruno Abraham-Kremer signe une mise en scène bluffante de créativité. Comédien kaléidoscopique, il est, une fois de plus, renversante de vérité et de profondeur. Quant à son comparse, John Arnold, il joue à la perfection les métamorphoses d’un homme s’extirpant d’une chrysalide psychédélique. Partez sans hésiter vers cette « Amérique » qui reste à découvrir en chacun de nous.
Alain Spira
Un très beau duo pour dire les révoltes et les peurs de la jeunesse, avec Bruno Abraham-Kremer et John Arnold.
Le temps du rêve et de la jeunesse. « Comme au cinoche », la scène se fait boîte noire qui met en abyme le réel et les révoltes de deux adolescents qui veulent changer le monde. Babar et Jo vivent la vie comme une quête qu’ils voudraient libérée de contraintes, libérée de tout. Les années soixante-dix ont distillé un parfum et des couleurs uniques dans le genre, entre rock’n’roll, colombienne, LSD et guitare en baluchon. « Merde à mes parents, merde à Bruxelles, merde aux bourgeois » dit Babar lorsqu’il quitte le domicile familial et ses études de médecine, pour s ’installer avec son nouvel ami. L’enfance de Bruno Abraham-Kremer rue Bleue a donné naissance à Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, spectacle très apprécié du public. Ses années de jeunesse, tenaillées par la peur, dont son ami Olivier l’a aidé à se débarrasser, ont inspiré L’Amérique. Il a demandé à Serge Kribus, auteur notamment de la pièce Le grand Retour de Boris S., d’écrire un « road movie » théâtral sur ce thème, comme pour rendre hommage à son ami suicidé.
La tristesse et la peur du vide affleurent
Un voyage initiatique où le duo excellent des deux acteurs, Bruno Abraham-Kremer et John Arnold, se joue en complicité avec le public, avec une pudique distance. Sur scène la guitariste Claire Deligny chante Lou Reed, Bob Dylan et les autres. Les saynètes s’enchaînent très bien, précises et drôles, laissant affleurer la tristesse et la peur du vide sous le désir de refaire le monde et de promouvoir le rêve comme élément constitutif de l’identité sociale. Ainsi les voilà tous deux au sommet d’une montagne en train de demander à voir le responsable … qui n’est pas venu. Ou en train de se baigner à Marseille, profitant de l’eau et de ce moment suspendu. La relation aux parents, aux filles, à la drogue et à la nécessité de se faire une place dans le monde dit son ironie et sa complexité, à travers les allers-retours entre rêve et réalité, entre la première et la troisième personne pour dire l’histoire et les sentiments qui l’accompagnent. L’un affirme son désir de faire du théâtre. L’autre perd la vie. Un spectacle comme un beau murmure d’intimité dans la tourmente de l’existence.
Agnès Santi - Octobre 2005
Dans les années 1970, Jo rencontre Bernard, aussitôt surnommé Babar. Les deux adolescents font ensemble l'apprentissage de la vie. Construite en forme de Flash Back, la pièce de Serge Kribus se déroule comme un road movie. Les lieux, les images défilent , suggérés par un dispositif scénique en profondeur, une perspective de chambres noires. Bruno Abraham-Kremer qui, dans la lignée de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, signe la mise en scène, et John Arnold sont ces deux amis que l'on oublie pas, tant leur interprétation est juste, sensible et pudique. Passe aussi sur la scène une jeune musicienne, Claire Deligny, dont les airs de guitare renvoient à l'époque de la pièce, ses questionnements et ses rêves.
Annie Chénieux
« L'Amérique » : une révélation
L'AMÉRIQUE, dans cette pièce, n'existe qu'à travers le discret mais obsédant rappel musical « folk et rock » auquel se livre Claire Deligny en s'accompagnant à la guitare électrique. Cette Amérique-là, au demeurant, n'est jamais qu'un rêve lointain et diffus qu'entretinrent Dylan et Hendrix chez les jeunes dans les années 1960-1970. Et justement, la pièce de Serge Kribus se situe à cette époque et prend la forme d'un « road movie » à l'échelle européenne. Deux jeunes, post-adolescents mais pas vraiment adultes, se rencontrent et sympathisent. L'un est belge, juif, timoré, idéaliste, puceau et tourmenté. Il est en fugue à Paris. L'autre est déjà un dur et un affranchi. Il a engrangé les leçons de Mai 68 et se fait un devoir de déniaiser son compagnon. En fait, il le libérera un peu de ses angoisses et de ses peurs sans, pour autant, entamer sa personnalité. En dehors de la musique, cette pièce a la particularité d'être bien écrite et montée de telle façon qu'on navigue constamment entre réel et imaginaire, peut-être même entre vie et mort... Bruno Abraham-Kremer est bien, on le savait, mais John Arnold est une véritable révélation.
A.L.
"L'amitié d'un grand homme est un bienfait des dieux", dit Voltaire. Celle des petits aussi. Babar a rencontré Jo dans un café parisien à la fin des années 70. Jo n'est pas un voyou, ce serait trop dire, mais un marginal qui se retrouve parfois en délicatesse avec la loi. L'exact contraire de Babar, fils de petits commerçants bruxellois, puceau, timoré et perclus de timidité. Ces deux-là n'ont rien pour s’entendre, mais Jo a pris Babar sous son aile pour lui apprendre la vie. C’est-à-dire à faucher une tire, user de substances prohibées, se débiner du resto au moment de l’addition, ne pas avoir peur de draguer les nanas ni d’aller au baston. L’auteur du « Grand retour de Boris S. » a glissé de nombreux souvenirs personnels dans ce récit initiatique. Parler d’autobiographie serait toutefois inexact, puisque Kribus a écrit la pièce pour Bruno Abraham-Kremer et s’est, avec son accord, servi de plusieurs épisodes de sa jeunesse. Une fois le texte achevé, comment transposer sur une scène de quelques mètres carrés l’errance de deux copains ? L’élégant dispositif scénique de Philippe Marioge résout en partie la question. Le talent des deux acteurs, Abraham-Kremer et John Arnold, fait le reste. Jacques Nerson
Durée du spectacle :
1h40 sans entracte
Espace scénique minimum :
Ouverture : 6m
Profondeur : 8m
Hauteur : 4,5m
Ces dimensions représentent une configuration idéale.
Pour autant, elles ne sont pas immuables et nous nous adapterons au lieu.
Montage :
2 services de 4h00
Galerie photos
Après une formation de comédien au Conservatoire de Bruxelles, où il obtient un premier prix en 1985, et un stage au Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine, Serge Kribus mène parallèlement une carrière de comédien et d'auteur.
Auteur 1987 Arloc. La pièce a été créée en mai-juin 96 au Théâtre National de la Colline dans une m.e.s. de Jorge Lavelli. 1989 Antonin et Mélodie, créée en septembre 94 au Festival Premières Rencontres du Théâtre de Poche, dans une m.e.s. de Pietro Pizzuli et reprise en mars 96 au Théâtre Le Public. 1991 Le grand retour de Boris Spielman, créée à Bruxelles en novembre 95 au Théâtre de Poche, dans une m.e.s. de Layla Nabulsi et Serge Kribus. 1993 Cagoul 1994 Remboursez Max et Gilberte. représentée dans le spectacle Ruptures, m.e.s. Th. Debroux, en novembre 94, dans le cadre du Festival Théâtre en Compagnie 1996 Comment s'en servir, représentée au Théâtre de la Villette en avril 97 1997 Chargé. Commande du CIFAS pour un stage animé par Jacques Nichet 1999 La Chanson de Septembre. Pièce commandée par Marcel Delval pour le Théâtre Varia à Bruxelles.Le Murmonde, édité chez Actes Sud-Papiers en 2000. Pièce commandée par Jean-Claude Penchenat pour le Théâtre du Campagnol. Création au Campagnol à Arcueil en novembre 99 2000 Marion, Pierre et Loiseau. Pièce commandée par Jean-Claude Penchenat pour le Théâtre du Campagnol. Création en mars 2000.
Le grand retour de Boris S., édité chez Actes Sud-Papiers en 2000
La petit poucet, commande de Jean Larriaga pour Mots d'auteur de la SACD 2004 L'Amérique, commande de Bruno-Abrahma Kremer
Il anime régulièrement des ateliers d'écriture dans les collèges ou à la faculté de Nanterre et des ateliers théâtre pour le Festival "Bruxelles Babel 2000".
ComédienAu théâtre
1982 L'Opéra de quat'sous de Brecht, m.e.s. D. Haumont aux Beaux Arts 1983 Les Précieuses ridicules de Molière, m.e.s. D. SerronSainte Jeanne de Shaw, m.e.s. A. Brine. Théâtre National de Belgique 1984 Tartuffe de Molière, m.e.s. C. Volter. Comédie C. Volter
Les trois Soeurs de Tchekhov, m.e.s. A. Debaar. Espace Sarub
Le Mariage forcé de Molière, m.e.s. M. Guillou. Centre Breughel 1985 Les Misérables de Hugo, m.e.s. A. Debaar. Théâtre National de Belgique
Le Maître de Santiago de Montherlant, m.e.s. C. Volter 1986 Les grandes occasions, m.e.s. R. Depauw. Tournée en Belgique 1987 La Nuit des rois de Shakespeare, m.e.s. R. Cordier. Au Botanique 1988 Cléopâtre de G. B. Shaw, m.e.s. B. de Coster. Théâtre du Parc 1990 Rapport à une académie de F. Kafka, m.e.s. S. Kribus. Studio Appia 1992 Lecture de Désastre Détective de Anita Van Belle. Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, Festival d'Avignon
Lecture de Belgicae de Anita Van Belle. Festival d'Avignon. La Chartreuse 1994 Spectacle d'inauguration au Théâtre Le Public, conception et m.e.s. S. Kribus 1995 Le grand retour de Boris Spielman de Serge Kribus. Théâtre de Poche 2000 Les cris du homard, spectacle autoportrait, conception et m.e.s. Serge Kribus au Théâtre de l'Odéon 2004 Brooklyn boy de Donald Margulies, m.e.s. Michel Fagadau
Parallèlement, il mène une carrière de comédien pour le cinéma et à la télévision.
On le rencontre notamment dans :
Marquis de Topor et H. Xhonneux
Nada Lezard de B. Niccolini
Pardon Cupidon de M. Mandy
Enfants de salaud de Tonie Marschall
Le Pantalon de Yves Boisset
Train de vie de Radu Mihaïleanu,
La Dinde de Sam Garbarsky
Une leçon d'amour de Alain Tasma
Le destin des Steenfort de Jean-Daniel Verhaeghe
Merci pour le geste de Claude Farraldo
Julien l'apprenti de Jacques Otmezguine
Le promeneur du Champs de Mars de Robert Guédiguian
Au théâtre
La Bourse d'écriture de la Fondation Beaumarchais pour la rédaction de Cagoul en 1992.
Le Prix de la Découverte Théâtrale attribué par la Commission de la Communauté Française de Belgique en 1994.
Le Prix Beaumarchais et le Prix du Public pour Le grand retour de Boris Spielman dans le cadre de Paroles d'auteurs au Théâtre de l'Est Parisien en 1995.
Le Prix Tenue de Ville du meilleur auteur pour Le grand retour de Boris Spielman et Le Prix triennal de la littérature dramatique pour Arloc attribué par la Commission de la Communauté Française de Belgique en 1996 .
Le Grand retour de Boris Spielman a reçu le Prix 2000 de la Fondation Lucien Barrière pour le théâtre, attribué par le jury présidé par Jean-Loup Dabadie et composé de Blandine Harmelin, Catherine Rich, José Artur, Jean-Marie Besset, Jean-Pierre Cassel, Jean-Michel Ribes et Lambert Wilson le 23 juin 2000.
Nomination en tant que Meilleur auteur et sa pièce en tant que Meilleure pièce de Création aux Molières 2001.
Le Prix SACD du meilleur auteur francophone et le Prix de la meilleure création d'une pièce de langue française du Syndicat Professionnel de la Critique
Dramatique et Musicale lui ont été décernés en juin 2001.
Bruno Abraham-Kremer, metteur en scène et comédien Au théâtre
Comédien : Le petit violon de Jean-Claude Grumberg, m.e.s. Christophe Lidon - La Criée - Théâtre National de Marseille
Toujours l'orage de Enzo Cormann, m.e.s. Henri Bornstein - Théâtre de la Tempête
L'idiot de F. Dostoïevski, m.e.s. Joël Jouanneau - Théâtre Vidy-Lausanne
Le tic et le tac de la pendule de Daniil Harms, m.e.s. F. Kergourlay - Théâtre de l'Odéon
Le jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, m.e.s. F. Kergourlay - Théâtre Firmin Gémier
Richard III de Shakespeare - rôle titre, m.e.s. H. Bornstein - Festival d'Avignon
Catarineto de Catherine Zambon, m.e.s. C. Zambon - Boulogne / mer
Lazarillo de Tormès de C. Jose Cela, m.e.s. H. Bornstein - Festival de Ramonville
La mangeuse de crottes de Jean-Gabriel Nordmann, m.e.s. J.G Nordmann - Théâtre de la Tempête
La mer est trop loin de Jean-Gabriel Nordmann, m.e.s. Robert Cantarella/Nordmann - Théâtre 13
Eismitte, le milieu des glaces de Catherine Zambon, m.e.s. Yves Babin - C.I.G. Grasse
La nuit des rois de W.Shakespeare, m.e.s. Gilles Bouillon - Théâtre de l'Est Parisien
l'Impresario de Smyrne de C.Goldoni, m.e.s. Gilles Bouillon - C.D.N. de Bourges
L.M.S de Didier Flory, m.e.s. Alfredo Corrado - International Visual Theater
L'enchanteur pourrissant de Guillaume Apolinaire, m.e.s. Claude Merlin - International Visual Theater
Lorenzaccio de A. de Musset, m.e.s. D.Freydefond - Maison de la Culture/Bourges
Ubu Roi de Alfred Jarry, m.e.s. Massimo Schuster - Théatre du Merlan
La valse de l'abandon spectacle chorégraphique, m.e.s. B. Doneux - C.D.N. Bouvier/Obadia
L'an II de la liberté de Aléxandre Bouravski, m.e.s. X.Marchesci - Théâtre du Chaudron
Escurial de M. de Ghelderode, m.e.s. Johannès Théron - Roy Hart Théâtre Café de la danse
Rutabaga Swing de Didier Schwartz, m.e.s Philippe Ogouz
Metteur en scène et comédien :
L'Amérique de Serge Kribus - Molière 2006 du Spectacle de théâtre privé
Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran d'Eric-Emmanuel Schmitt
Milarepa, l'homme de coton d' Eric-Emmanuel Schmitt
Comme la Vie est belle pourtant d'après Une vie bouleversée d'Etty Hilsum
Lettre au frère d'après Vincent Van Gogh
Le Pépin du raisin, Cabaret Russe
A la porte de J.G Nordmann
Le Golem d'après la Kabbale de Bruno Abraham-Kremer
La grimace de Henrich Böll
Auguste, Auguste de Pavel Kohout
La kabbale selon Aboulafia de E.G Bereby
In between de Bernard Palmi
Dans les films de Bertrand Blier : Combien tu m’aimes / Les acteurs / Mon homme / Merci la vie
Podium de Yann Moix
Se souvenir des belles choses de Zabou Breitman
Malraux de Michèle Rozier
Madeleine 1999 de Laurent Bouhnik
La Vouivre de Georges Wilson
La comédie du travail de Luc Moullet
Cours privé de P. Granier Deferre
Le syndrome de Peter Pan de Kaloust Andalian (C.M) - Prix des producteurs
Marie des ombres de Kaloust Andalian (C.M)
Piétas Piétro d'A. Izzo (C.M) primé à Grenoble
Un oiseau dans le plafond de Céline Macherel (C.M) - Prix du festival de Locarno/2000
Train de vie de Radu Mihaileanu - Prix du public et de la presse à Venise 99, prix du public à Sundance et Sao Paulo
Notamment dans :
Thérèse et Léon de Claude Goretta
Les duettistes de Marc Angelo
Petit nuage d'été d'Olivier Langlois
Maigret et le marchand de vin de Christian de Chalonges
Mirabeau de Claude Faraldo
Les amours du mal-aimé de Marcel Camus
Brigad' de Marc Angelo
L'étoile d'or de Daniel Vigne
Silence coupable d'Alain Vermuz
Maigret et le ministre de Christian de Chalonges
Nuit noire d’Alain Tasma
John Arnold, Rôle de Babar Formation
Il suit les cours de Michel Bouquet au Conservatoire de Paris ; au Théâtre du Soleil - Compagnie Ariane Mnouchkine.
Au théâtre25 années de littérature de Léon Tlakoï, m.e.s. Joël Pommerat
L’Arbre des tropiques de Mishima, m.e.s. Eiji Mihara
Le Tic et le tac de la pendule et Peterson a disparu d’après Daniils Harms, m.e.s. François Kergoulay
Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, m.e.s. François Kergoulay
Le Revizor de Gogol, m.e.s. François Kergoulay
Le Menteur de Goldoni, m.e.s. François Kergoulay
L’Échange de Paul Claudel, m.e.s. Jean-Pierre Rossfelder
L’Affaire de la rue de Lourcine d’Eugène Labiche, m.e.s. Jean-Pierre Rossfelder
La Traversée de Miguel Angel Sevilla, m.e.s. Nathalie Sevilla
Woyzeck de Georg Büchner, m.e.s. Gilles Bouillon
À la porte de Jean-Gabriel Nordmann, m.e.s. Bruno Abraham-Kraemer
Ce fou de Tchekhov, m.e.s. Alain Barsacq
Le Tableau de Victor Slavkine, m.e.s. Alain Barsacq
Les Sincères de Marivaux, m.e.s. Agathe Alexis
Mein Kampf de George Tabori, m.e.s. Agathe Alexis
L’Adulateur de Goldoni, m.e.s. Jean-Claude Berruti
Le Théâtre ambulant Chopalovitch de Lioubomir Simovitch, m.e.s. Christophe Rauck
Le Dragon d’Evgueni Schwartz, m.e.s. Christophe Rauck
L’Ultime chant de Troie d’après Sénèque, Euripide, Eschyle et Parouïr Sevak, m.e.s. Simon Abkarian
L’Exaltation du labyrinthe d’Olivier Py, m.e.s. Stéphane Braunschweig
Divertissement bourgeois d’Eugène Durif, m.e.s. Catherine Beau
Le Soulier de satin de Paul Claudel, m.e.s. Olivier Py
Épître aux jeunes acteurs de et m.e.s. Olivier Py
Brand de Henrik Ibsen, m.e.s. Stéphane Braunschweig
Méphisto de Klaus Mann, m.e.s. Ariane Mnouchkine
Richard II, m.e.s. Ariane Mnouchkine
La nuit des rois, m.e.s. Ariane Mnouchkine
Henry IV de Shakespeare, m.e.s. Ariane Mnouchkine
L’Avare de Molière, m.e.s. Pierre Franck
Ecrit sur l’eau de E. E. Schmitt, m.e.s. Niels Arestrup
Faust de Goethe, m.e.s. François Joxe
La Nuit des Rois de Shakespeare, m.e.s. Christophe Rauck
Mephisto de Bernard Sobel
Le serment d’hypocrate de Bernard Sobel
Pas sages de Lorraine Groleau (Arte)
L 627 de Bertrand Tavernier
Adolphe de Benoît Jacquot
Sleepless eyes de Massimo Mazzuco
La comédie du pouvoir de Claude Chabrol
Marie-Antoinette de Sofia Coppola
Tango de Fernando Solanas
Valmont de Milos Forman
Pour quelques années de plus de Jean-Claude Bourbault
Le chien rompu de Gilles Caourau
Metro lovers de Jesse Joe Walsch
Les noces du caporal de Bernardette Lafont
Stevenson de Bernardette Lafont
Ultime réflexion de Jérôme Lassourd
Le personnage de Frédéric Vin
Claire Deligny , Guitare et chant
Chanteuse, bassiste, guitariste électrique et rythmique
FormationGuitare classique et solfège : 1988-1993 en école de musique
Chant : 1999-2003
cours de chant et théorie musicale au Studio des Variétés
Danse : depuis 2001, cours de Street Soul Funk Jazz avec Mia Frye au Centre de Danse du Marais
Comédie : 2005 : Studio Pygmalion
Entre 1999 et 2002 : tournage des trois clips des Matchboxx, et pour la promotion du groupe participation à des émissions TV : La 5è « Les écrans du savoir », live sur Game One
2001 : Canal+ présentatrice aux côtés de Jackie Berroyer d’une émission diffusée le 30 avril
chant pour des publicité radio ou TV, sketch TV (diffusé dans « Le vrai journal » sur Canal +), générique (Les Minikeums)
Musique : scène et studio2005 : Bassiste-choriste d’Eglantine (chanson électro), concerts à Paris et en Europe
Bassiste-choriste d'Alister, chanson rock, concerts à Paris
Chanteuse de Stéréoflop, projet personnel de reprises 80’s minimalistes, depuis 2002, concerts en France.
Guitare et chant sur L'Amérique de Serge Kribus, m.e.s. Bruno Abraham-Kremer
2004 : Comédienne-chanteuse-bassiste dans Bienvenue au Paradis de la Compagnie Les Epis Noirs, Festival d’Avignon et en tournée
1996-2003 : Chanteuse bassiste guitariste rythmique auteur compositeur du groupe Les Matchboxx (membre fondatrice du groupe)
Disque autoproduit en 1997, un album chez Musisoft en 1999, et plus de 200 concerts en France
2003 : auteur-interprète en anglais sur l’album de Trip-Hop à sortir de Fred Léonard
2001 : chant lead sur un titre de l’album Lido de Yoshihiro Hanno pour Sony Japon
2000 : Duo sur l’album de Jérôme Attal sorti (autoproduit), et en live
1999 : Choriste de Polo sur l’album A Paris sorti chez Atmosphériques et en live
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