Shakespeare, le défi2006 - 2007
Jouer tout Shakespeare en moins d'1h30 ? Une mission pas impossible pour la troupe des Arthurs, véritables fers de lance d'un humour sans limites.
Le Dauphiné
Eric Métayer a mis en scène ce petit bijou de parodie intelligent et vif
Le courrier de l'est
En tournée de Septembre 2006 à Juin 2007
Résumé
Le pari de "Shakespeare, le Défi" : jouer les pièces les plus célèbres du grand William en une heure et demi !
Montage de textes de :
William Shakespeare
Réalisé par :
Adam Long, Daniel Singer et Jess Winfield
Adaptation de :
Anne Beaumont
Mise en scène de :
Éric Métayer
Avec :
Pascal Boursier, Manuel Gilbert, Philippe Rolland
un spectacle de La Compagnie les Arthurs
En tournée de Septembre 2006 à Juin 2007
Résumé
La pièce « Shakespeare le défi » porte bien son nom : c'est un défi de vouloir condenser en 90 minutes la totalité des œuvres de Shakespeare ; mais c'est surtout un défi de comédiens. Bruitages, chansons, combat d'épées, transformations, mime… Quand vous vous lancez dans « Shakespeare le défi », vous entrez en religion. Finies les soirées entre copains, les petits verres d'après spectacle, les journées à 100 à l'heure. Vous devenez des ascètes.
Aux premières représentations à Paris, le désir de faire un entracte s'est fait sentir plusieurs fois, simplement pour s'oxygéner, souffler… Pour appeler le Samu ! Mais le tempo du Défi nécessite cette folie rythmique, cette rigueur de tous les instants, car ce spectacle ne supporte pas l’à peu près. C'est un numéro de cirque où les acrobates doivent toujours sourire alors qu'ils effectuent le saut de la mort.
C'est une sensation étonnante que de mettre en scène une pièce que vous avez vous-même jouée ; vous passez de l'autre côté du miroir. Laisser les comédiens faire autre chose que vos propres gestes, qui se sont inscrits dans la chair même du spectacle, demande un effort terrible. C'est aussi une surprise de voir enfin ce que donne le délire, la fougue de cette pièce dans l'ombre de la salle.
Au premier filage (première fois que la pièce est jouée dans sa totalité, en répétition), j'ai enfin compris la difficulté de cette pièce, ce qui nous avait épuisé et mis en tension pendant toutes ces représentations : la sincérité. Jamais les acteurs ne sont en distance. Ce sont souvent des clowns irrésistibles, mais malgré eux. Les personnages du Défi croient dur comme fer à chaque situation, ils sont "dedans à cent pour cent". La tension de jeu doit exister du début à la fin.
On retrouve notre âme d'enfant, où la moindre branche d'arbre est un sabre, le drap une cape.
Et sous la pitrerie, il y a le sérieux du jeu.
Quand les Arthurs m'ont demandé de faire la mise en scène, j’eus, je l'avoue, une envie simple : celle de l'adjudant qui reçoit ces "bleus" à la caserne : « Ah vous en voulez ; ben je vais vous en donner du Défi ! » Et ils en ont pris du Défi. Les scènes chantées sur de la musique sont désormais a capella, les combats d'épées sont plus denses et plus rapides, de nouvelles scènes ont été écrites pour la tournée etc.…
Toutes les embûches, chausse-trapes, pièges, tout, j'ai tout fait pour les faire glisser dans la fange et rire avec délectation de leur impudence. « Ah vous vouliez jouer mon spectacle, non mais ! ».
J'en fus pour mes frais. Ils ont passé les épreuves haut la main (et vu ma taille, ils m'ont dépassé). Ils ont ajouté leur pierre au défi shakespearien. Et moi je les regarde maintenant avec le même plaisir que vous, je l'espère.
Eric Métayer
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Et si on délirait avec Shakespeare ?
Pascal Boursier, Manuel Gilbert et Philippe Rolland revisitent tout Shakespeare en 90 minutes.
A voir, ce soir au Mac-Nab, la compagnie des Arthurs relever son défi : dans une course contre la montre jamais vue, revisiter trente-sept pièces de Shakespeare en une heure et demie, avec trois comédiens pour tous les rôles. Comment font-ils ? Ils abrègent, à coups d'humour sans limite, à la sauce Monthy Python, Robin des Bois ou des Nuls, comme on voudra, et tout en comédie, cascades et même chansons, ils bousculent le répertoire du célèbre « barde » de Strafford-on-Avon.
« Etre ou ne pas être » dans le tempo, là est la question. Dans une mise en scène d'Eric Metayer, Pascal Boursier, Manuel Gilbert et Philippe Rolland ne se ménagent pas sur scène. «Aux premières représentations à Paris, le désir de faire un entracte s'est fait sentir plusieurs fois, simplement pour s'oxygéner, souffler... pour appeler le Samu! Mais le tempo du Défi nécessite cette folie rythmique, cette rigueur de tous les instants, car ce spectacle ne supporte pas l'à-peu-près. C’est un numéro de cirque où les acrobates doivent toujours sourire alors qu'ils effectuent le saut de la mort», raconte Eric Metayer. Le public qui aime ces échanges tout en dérision ne s'y trompe apparemment pas.
Quand Shakespeare rime avec rire
Profitant d’un instant où salle et scène étaient plongées dans l’obscurité, certains spectateurs ont pris la tangente. Ceux-la, peu nombreux il est vrai, étaient sans doute venus voir une pièce de William Shakespeare et leur désappointement est bien compréhensible. Les autres, qui avaient pris la peine de lire le programme édité par le théâtre Mac-Nab, sont restés jusqu'au bout et ont passé un bon moment.
« Shakespeare, le défi » est une succession de gags sonores et visuels servis par trois bouillonnants comédiens. Pascal Boursier, Philippe Rolland et Manuel Gilbert forment un trio infernal qui ne respecte rien. Dès lors, tout est possible et le Roi Lear se prend à côtoyer Joey Starr et E.T.
Il n'y a pas une seconde de relâche dans le jeu des acteurs de la troupe des Arthurs. Dans une mise en scène signée Eric Metayer, ils vont bien au-delà de ce qui est permis. Alors, évidemment, cela peut surprendre. Le public resté jusqu'à la fin n'a pas eu à le regretter et a même pensé qu'une heure et dernier c'était parfois bien court. Tant pis pour les autres...
Jouer tout Shakespeare en moins d'1h30 ? Une mission pas impossible pour la troupe des Arthurs, véritables fers de lance d'un humour sans limites. Vous aimiez les Monthy Python, vous adorez les Robin des Bois ? Les Nuls vous ont marqué au fer blanc ? "Shakespeare" est fait pour vous. Ces gars-là savent tout faire : comédiens, cascadeurs. Et même chanteurs. Un spectacle tonitruant, qui ne laisse aucun répit à ceux qui tenteraient de vouloir garder leur calme. Autour de "Roméo et Juliette", "Othello" ou "Le roi Lear" (et non "Le roi Lion" !), Philippe Rolland, Manuel Gilbert et Pascal Boursier bousculent avec promptitude Sir William dans ses retranchements. Qui eût cru que Shakespeare croiserait sur sa route Joey Starr, E.T, Hans Solo ou les randonneurs de "Blair Witch" ? Tous azimuts, les Arthurs touchent à leur but : divertir sans temps mort et avec force inventivité. Un régal pour nos zygomatiques.
F. Bonnieux
Quand la compagnie des Arthurs revisite les œuvres complètes de Shakespeare, ça déjante, ça décape, ça défoule. Parfois, même, ça saigne : Pascal Boursier, Philippe Rolland et Manuel Gilbert ont évoqué avec une évidente volupté les Caligula, Titus, Othello et “ces flots de sang qui jaillissent des artères” ou “ces craquements des os et des cartilages” qui marquent la vie de ces si sympathiques héros antiques. Une façon de chasser l’ennui blasé du spectateur féru de littérature, “car j'en connais beaucoup, confie au public l'un des comédiens, qui se sont endormis à une pièce de Shakespeare !” En tout cas, les 646 Angevins qui ont pris d'assaut le théâtre Chanzy, pour la représentation de 19 h et les 678 qui ont assisté à celle de 21h30 en sont - presque - morts de rire.
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Durée du spectacle :
1h15 sans entracte
Espace scénique minimum :
Ouverture : 4m
Profondeur : 4m
Hauteur : 3m
Ces dimensions représentent une configuration idéale.
Pour autant, elles ne sont pas immuables et nous nous adapterons au lieu.
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Les possédés de Dostoïevski, m.e.s. Roger Planchon - Opéra Comique et Tournée
La dame de chez Maxim's de Georges Feydeau, m.e.s. Roger Planchon - Opéra Comique et Tournée
Mariages et conséquences, m.e.s. Claude Allary
Panique au plazza, m.e.s. Pierre Mondy
Sans rancune, m.e.s. Pierre Mondy
Shakespeare : le défi, m.e.s. Anne Beaumont 1996 Aimez-moi les uns les autres de Alex Métayer, m.e.s. Gilles Galliot - Théâtre du Gymnase. Molière 1996 - Nomination Révélation Théâtrale 1992 Le couple de Eric Métayer, m.e.s. Gilles Galliot - Théâtre du Splendid
Sans rancune de Sam Bobrick et Ron Clark - Adaptation de Jean Poiret, m.e.s. Pierre Mondy - Théâtre du Palais Royal 1981/94 La ligue d'improvisation française - Bataclan et Cirque d'Hiver Comédien
Spectacle d'Alex Métayer au Casino de Paris et à Bobino
Spectacle de Sylvie Joly au Palais des Glaces
Spectacle de Marc Jolivet au Café de la Gare
C'est pas du Ronsard d'Agnès Soral
Les percutés de Gérard Cuq 1991 La belle histoire de Claude Lelouch 1989 Les mille et une nuits de Philippe de Broca
Hiver 54 de Denis Amar
Après après demain Réalisation Gérard Frot-Coutaz 1982 L'indic Réalisation Serge Leroy
Légitime violence Réalisation Serge Leroy 1980 Un étrange voyage d’Alain Cavalier A la télévision
De nombreux téléfilms
1999 Un flic nomme Lecoeur Réalisation Alain TasmaLes Monos (série )
Pause Café de Serge Leroy 1998 La course de l’escargot Réalisation Jérôme Boivin 1997 Cordier, juge et flic - Une Sale Nuit de Printemps Réalisation Gilles Behat
Tous les moyens sont bons Réalisation Thierry Chabert
Petite menteuse Réalisation Thierry Chabert 1996 Le veilleur de nuit Réalisation Philippe de Broca
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